Les médias gays sont trop blancs (et c'est pour ça qu’ils sont en crise)
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Enfin, ça sort. Après les controverses sur les Oscars trop blancs, la communauté LGBT est critiquée pour ses magazines qui ne montrent que des hommes blancs, musclés et génériques sur leurs couvertures. Mais le problème est plus profond. C’est le contenu entier de ces médias qui ne reflète pas la diversité au sein du monde homosexuel dans son ensemble. Bienvenue dans le trending #GayMediaSoWhite. Espérons que cela ne sera pas un hashtag qui durera sur Twitter le temps des autres hashtags. Depuis le 28 mars, des gays non blancs critiquent l’effarante uniformité de la presse gay internationale, dont les couvertures se ressemblent toutes et excluent systématiquement les noirs, latinos, arabes, asiatiques, etc. Que ce soit Out aux États-Unis, Attitude en Angleterre ou le défunt Têtu en France, le constat est le même. Et rappelle fortement à ce qu’il s’est passé dans la presse féminine lorsque les critiques ont soulevé le fait que les femmes noires étaient rarement –ou jamais– choisies pour la une des magazines.
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