Anne Hidalgo perd son procès contre le Front National pour ses propos sur "la collaboration [du parti] avec les nazis"
JUSTICE - La maire PS de Paris Anne Hidalgo a été condamnée ce vendredi 11 mars à une peine de 500 euros d'amende avec sursis pour diffamation, en raison de ses propos selon lesquels le Front national, fondé en 1972, aurait "soutenu" la collaboration avec les nazis.
Le tribunal correctionnel de Paris a en outre condamné Anne Hidalgo à verser un euro de dommages et intérêts au parti d'extrême-droite, et 2.000 euros pour les frais de justice.
"L'histoire a du sens"
Le 24 septembre 2012, alors première adjointe de son prédécesseur à la mairie de Paris Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo est invitée sur iTELE. Elle y déclare: "L'Histoire a du sens, le Front national n'est pas un parti qui s'est constitué dans le cadre républicain, c'est un parti qui a lutté contre la République, qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis".
A l'audience, l'avocat du FN, Me David Dassa Le Deist, avait plaidé qu'il ne s'agissait pas là d'une bévue, mais c'est à dessein que Anne Hidalgo a lâché cette "ânerie": dans un "but politique", pour "mettre à terre un adversaire" avec un "argument massue".
"Famille néofasciste"
Le conseil de la maire de la capitale, Me Jean-Pierre Mignard, avait rétorqué qu'un "parti politique est toujours le résultat d'une histoire", inscrivant le FN dans la lignée de la "famille nationaliste ou même néofasciste".
Devant le tribunal il avait, le 15 janvier, énuméré les fondateurs du FN, "collaborateurs notoires, d'un antisémitisme débridé" et rappelé certaines déclarations de Jean-Marie Le Pen, qui n'a "jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître" et soutenu que "l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine".
Quoiqu'il en soit, on se félicite de cette décision du côté du parti d'extrême droite, à l'image du compagnon de Marine Le Pen Louis Aliot ou encore du maire de Beaucaire Julien Sanchez, qui ont fait part de leur satisfaction sur les réseaux sociaux.
Le tribunal correctionnel de Paris a en outre condamné Anne Hidalgo à verser un euro de dommages et intérêts au parti d'extrême-droite, et 2.000 euros pour les frais de justice.
"L'histoire a du sens"
Le 24 septembre 2012, alors première adjointe de son prédécesseur à la mairie de Paris Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo est invitée sur iTELE. Elle y déclare: "L'Histoire a du sens, le Front national n'est pas un parti qui s'est constitué dans le cadre républicain, c'est un parti qui a lutté contre la République, qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis".
A l'audience, l'avocat du FN, Me David Dassa Le Deist, avait plaidé qu'il ne s'agissait pas là d'une bévue, mais c'est à dessein que Anne Hidalgo a lâché cette "ânerie": dans un "but politique", pour "mettre à terre un adversaire" avec un "argument massue".
"Famille néofasciste"
Le conseil de la maire de la capitale, Me Jean-Pierre Mignard, avait rétorqué qu'un "parti politique est toujours le résultat d'une histoire", inscrivant le FN dans la lignée de la "famille nationaliste ou même néofasciste".
Devant le tribunal il avait, le 15 janvier, énuméré les fondateurs du FN, "collaborateurs notoires, d'un antisémitisme débridé" et rappelé certaines déclarations de Jean-Marie Le Pen, qui n'a "jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître" et soutenu que "l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine".
Quoiqu'il en soit, on se félicite de cette décision du côté du parti d'extrême droite, à l'image du compagnon de Marine Le Pen Louis Aliot ou encore du maire de Beaucaire Julien Sanchez, qui ont fait part de leur satisfaction sur les réseaux sociaux.
La PS HIDALGO condamnée en raison de ses propos ignobles selon lesquels le Front national aurait "soutenu" la collaboration avec les nazis !
— Louis Aliot (@louis_aliot) 11 mars 2016
Anne Hidalgo,qui prône chaque jour le vivre ensemble, condamnée pour diffamation envers le FN.
— Julien Sanchez (@jsanchez_fn) 11 mars 2016
Vivre ensemble sans diffamer, c'est possible?
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