Nucléaire: Mélenchon réclame un référendum, Placé est contre l'EPR
NUCLEAIRE - Il suffit d'une étincelle pour enflammer le débat sur le nucléaire. Après la démission du directeur financier d'EDF en raison d'un désaccord stratégique sur le projet controversé de construction d'une centrale nucléaire à Hinkley Point en Grande-Bretagne, les critiques contre la stratégie nucléaire de l'Etat français, principal actionnaire du géant de l'énergie, ont immédiatement resurgi à gauche.
Candidat déclaré à l'élection présidentielle et partisan d'une sortie programmée de l'atome, Jean-Luc Mélenchon a profité des déboires de l'électricien pour réclamer un référendum sur le nucléaire. "Je suis pour sortir du nucléaire, d'autres sont pour rester. Que les Français tranchent", a-t-il tranché sur BFMTV.
Un point de vue partagé par la plupart des écologistes français.
Le sujet est d'autant plus sensible que l'exécutif vient de valider le principe de prolonger de dix ans les centrales nucléaires existantes tout en prévoyant une fermeture de la plus ancienne Fessenheim d'ici à la fin de l'année. Mais avec le projet d'EPR à Hinkley Point, c'est la survie d'EDF qui est en jeu.
Les syndicats craignent que le coût de la construction de deux réacteurs EPR, dans le sud-ouest de l'Angleterre, ne menace l'existence d'EDF et demandent le report du projet, après la signature en octobre 2015 d'un accord commercial avec l'entreprise publique chinoise CGN, qui doit supporter un tiers du financement.
Au-delà de la question du nucléaire, c'est bien le choix de l'EPR qui est dans le viseur des écologistes, y compris des plus fidèles au gouvernement socialiste. L'EPR est "une impasse économique, industrielle et commerciale", assume sur France Info le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat. "Je le dis et je l'assume. Triplement du coût de Flamanville, le réacteur finlandais on ne sait pas où on en est (...) et la fuite en avant à Hinkley Point, sur un sujet aussi lourd, doit interroger la stratégie d'EDF".
Pour l'ancien numéro 2 d'EELV, "cet argent, ces milliards seraient bien mieux utilisés sur les énergies renouvelables, bien mieux sur la recherche et développement, et bien mieux sur un environnement qui tout à la fois permette de maîtriser la consommation énergétique, de réduire la part du nucléaire et d'aller beaucoup plus vite sur les énergies renouvelables".
Réacteurs de troisième génération, des EPR (réacteur pressurisé européen), initialement développés par Areva, sont en cours de construction à Flamanville (France), en Finlande et en Chine.
Candidat déclaré à l'élection présidentielle et partisan d'une sortie programmée de l'atome, Jean-Luc Mélenchon a profité des déboires de l'électricien pour réclamer un référendum sur le nucléaire. "Je suis pour sortir du nucléaire, d'autres sont pour rester. Que les Français tranchent", a-t-il tranché sur BFMTV.
Un point de vue partagé par la plupart des écologistes français.
La démission fracassante du directeur financier d #EDF est un signal de + de l écroulement du modèle économique du nucleaire français. #epr
— Pascal Canfin (@pcanfin) 7 mars 2016
Le directeur financier d'EDF démissionne. Le vieux monde #nucleaire se fissure de partout #inventonsdemain pic.twitter.com/tVoXBAXJyH
— Denis_Baupin (@Denis_Baupin) 7 mars 2016
Le sujet est d'autant plus sensible que l'exécutif vient de valider le principe de prolonger de dix ans les centrales nucléaires existantes tout en prévoyant une fermeture de la plus ancienne Fessenheim d'ici à la fin de l'année. Mais avec le projet d'EPR à Hinkley Point, c'est la survie d'EDF qui est en jeu.
Les syndicats craignent que le coût de la construction de deux réacteurs EPR, dans le sud-ouest de l'Angleterre, ne menace l'existence d'EDF et demandent le report du projet, après la signature en octobre 2015 d'un accord commercial avec l'entreprise publique chinoise CGN, qui doit supporter un tiers du financement.
Au-delà de la question du nucléaire, c'est bien le choix de l'EPR qui est dans le viseur des écologistes, y compris des plus fidèles au gouvernement socialiste. L'EPR est "une impasse économique, industrielle et commerciale", assume sur France Info le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat. "Je le dis et je l'assume. Triplement du coût de Flamanville, le réacteur finlandais on ne sait pas où on en est (...) et la fuite en avant à Hinkley Point, sur un sujet aussi lourd, doit interroger la stratégie d'EDF".
Pour l'ancien numéro 2 d'EELV, "cet argent, ces milliards seraient bien mieux utilisés sur les énergies renouvelables, bien mieux sur la recherche et développement, et bien mieux sur un environnement qui tout à la fois permette de maîtriser la consommation énergétique, de réduire la part du nucléaire et d'aller beaucoup plus vite sur les énergies renouvelables".
Réacteurs de troisième génération, des EPR (réacteur pressurisé européen), initialement développés par Areva, sont en cours de construction à Flamanville (France), en Finlande et en Chine.
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