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Март
2016

La gauche plurielle s'épuise sur le burn-out

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Non, il ne suffit pas de réunir quelques symptômes sous un nom évocateur pour donner naissance à une maladie. Au risque de décevoir (ou d’être mal comprise), c’est ce que vient de rappeler l’Académie nationale de médecine. Dans un rapport rédigé sous l’autorité des docteurs Jean-Pierre Olié et Patrick Légeron (commission «psychiatrie et santé mentale»), cette institution bicentenaire ne cède pas à la mode. Elle réfute les arguments plaidant en faveur de la création officielle de l’entité «burn-out». On pourrait certes voir là une position idéologique «réactionnaire», un refus de prendre en compte une pathologie induite par le capitalisme, la quête du profit et la jungle de l’entreprise. On aurait tort: l’Académie nationale de médecine ne méconnaît ni ne sous-estime la souffrance mentale. «Il y a bien une réalité, qui se manifeste par de l'épuisement émotionnel, une dépersonnalisation, une réduction de l'accomplissement personnel, de la fatigue», observe Jean-Pierre Olié. Pour autant, la notion de burn-out s'est à ce point élargie qu'elle devient source de confusion, notamment entre détresse et pathologie émotionnelle. Elle est trop imprécise pour conduire à une réponse thérapeutique uniforme. Le burn-out ne figure pas dans les nosographies médicales. Et les classifications internationales des pathologies mentales ne prévoient pas, à court ou moyen terme, de reconnaître cette entité en tant que ... Lire la suite