Ce que veut la CFDT (et les syndicats réformistes) pour dire oui à la loi Travail
POLITIQUE - On n'est pas loin de l'ultimatum. A quatre jours de la reprise des négociations avec Manuel Valls, Myriam El Khomri et Emmanuel Macron sur la loi Travail, les syndicats se sont réunis jeudi 3 mars au matin au siège de l'Unsa. A l'issue de quatre heures de discussion, les syndicats considérés comme les plus réformistes ont cosigné un texte de contre-propositions destinées au gouvernement. C'est à ce prix, disent-ils, qu'ils donneront leur accord.
"Pour tardif qu'il soit, ce moment de concertation ne doit pas se limiter à un exercice creux, ni à un simulacre. C'est pourquoi, au-delà de leurs analyses propres, les organisations signataires partagent les revendications suivantes", écrivent la CFDT, la CFE-GCG, la CFTC, l'Unsa et la Fage. Mais pas de signature de la CGT ou de FO, preuve supplémentaire que l'union syndicale n'est toujours pas au rendez-vous.
Ce document servira donc de base de travail aux représentants de ces centrales quand elles auront rendez-vous la semaine prochaine avec le premier ministre, la ministre du Travail et son collègue de l'Economie. L'exécutif connaît donc les points clés sur lesquels il est attendu et devra faire un geste d'ici à la présentation du texte en conseil des ministres le 24 mars.
Sans surprise, le plafonnement des indemnités prud'homales figure en première place des dispositifs que les syndicats souhaitent voir disparaître. Ils réclament aussi une réécriture de la partie concernant le temps de travail et la remise en cause partielle des 35 heures. Quant à l'assouplissement des conditions du licenciement économiques, les signataires ne sont pas opposés au principe. Seulement, ils réclament que le juge garde une marge d'appréciation au cas par cas.
Pourquoi la CGT ne signe pas le texte
Ce texte est plus musclé envers le gouvernement que le premier signé le 23 février par neuf organisations sur dix (FO ne l'avait pas fait). Cela n'a pas empêché plusieurs syndicats de ne pas y souscrire. C'est notamment le cas de la CGT. "Le texte n'est pas signable. Il est trop flou et interprétable comme on veut", a expliqué Fabrice Angéi, de la CGT.
Son leader, Philippe Martinez, est sur la même ligne que son homologue de FO Jean-Claude Mailly. Ils réclament l'abandon pur et simple du projet de loi et sont prêts pour cela à une grande journée de mobilisation.
C'est l'objet d'une seconde réunion syndicale organisée dans l'après-midi.
"Pour tardif qu'il soit, ce moment de concertation ne doit pas se limiter à un exercice creux, ni à un simulacre. C'est pourquoi, au-delà de leurs analyses propres, les organisations signataires partagent les revendications suivantes", écrivent la CFDT, la CFE-GCG, la CFTC, l'Unsa et la Fage. Mais pas de signature de la CGT ou de FO, preuve supplémentaire que l'union syndicale n'est toujours pas au rendez-vous.
Ce document servira donc de base de travail aux représentants de ces centrales quand elles auront rendez-vous la semaine prochaine avec le premier ministre, la ministre du Travail et son collègue de l'Economie. L'exécutif connaît donc les points clés sur lesquels il est attendu et devra faire un geste d'ici à la présentation du texte en conseil des ministres le 24 mars.
Le texte de l'intersyndicale qui fait des contre-propositions pr améliorer la #LoiTravail et fixe les lignes rouges pic.twitter.com/HaC0NfVf90
— CFDT (@CFDT) 3 mars 2016
Sans surprise, le plafonnement des indemnités prud'homales figure en première place des dispositifs que les syndicats souhaitent voir disparaître. Ils réclament aussi une réécriture de la partie concernant le temps de travail et la remise en cause partielle des 35 heures. Quant à l'assouplissement des conditions du licenciement économiques, les signataires ne sont pas opposés au principe. Seulement, ils réclament que le juge garde une marge d'appréciation au cas par cas.
Pourquoi la CGT ne signe pas le texte
Ce texte est plus musclé envers le gouvernement que le premier signé le 23 février par neuf organisations sur dix (FO ne l'avait pas fait). Cela n'a pas empêché plusieurs syndicats de ne pas y souscrire. C'est notamment le cas de la CGT. "Le texte n'est pas signable. Il est trop flou et interprétable comme on veut", a expliqué Fabrice Angéi, de la CGT.
Son leader, Philippe Martinez, est sur la même ligne que son homologue de FO Jean-Claude Mailly. Ils réclament l'abandon pur et simple du projet de loi et sont prêts pour cela à une grande journée de mobilisation.
C'est l'objet d'une seconde réunion syndicale organisée dans l'après-midi.
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