Stephen Curry livre ses secrets pour développer un bon tir
Dans le dernier épisode du podcast Mind the Game, Stephen Curry a livré une véritable leçon de basket et d’état d’esprit à destination des jeunes joueurs. Invité de LeBron James et Steve Nash, la star des Golden State Warriors a parlé de ce qui, selon lui, fait la différence entre un bon shooteur et un grand joueur : la curiosité, la régularité et surtout, la joie du travail.
« Personne ne devrait te dire d’aller au gymnase »
Pour Curry, tout commence par une chose simple : la motivation doit venir de soi-même.
« Personne ne devrait avoir à te dire que tu devrais aller au gymnase », a-t-il expliqué. « Quand j’étais gamin, j’étais ce type de joueur-là. J’avais la chance de pouvoir trouver partout un gymnase facilement. Mon père jouait dans la ligue donc ce n’est comme si c’était difficile d’en trouver.
Mais ce n’était pas à lui de me dire : “Il est 8 heures, qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ?” Si ça ne vient pas de toi, commence déjà par ça. »
Une philosophie qui, selon lui, a façonné son identité. Curry raconte qu’il passait des heures à s’entraîner simplement par plaisir, à expérimenter, à chercher de nouveaux angles ou de nouvelles sensations.
Le plaisir d’apprendre, mais aussi de rater
Le double MVP insiste sur l’importance du plaisir dans la répétition, même quand tout n’est pas parfait.
« C’est devenu une joie du jeu (joy of the game), de trouver des manières de progresser un peu chaque jour », raconte-t-il. « J’explorais, je tentais des choses, et je n’étais jamais vraiment satisfait du niveau auquel je shootais.
Même quand je faisais la meilleure séance possible, je pensais quand même aux tirs que j’avais manqués, à ce que je pouvais faire mieux la prochaine fois. »
Une quête infinie, nourrie par la curiosité et la remise en question, plutôt que par l’obsession de la perfection.
Sortir de sa zone de confort
Enfin, Curry a encouragé les jeunes joueurs à chercher la difficulté, à affronter ce qui leur semble trop dur, ainsi que les joueurs plus forts.
« Je voulais être à l’aise avec l’inconfort, aller dans les gymnases où les autres sont meilleurs que moi. À chaque fois, j’en ressortais avec quelque chose. Et à force de répéter ça, les progrès viennent naturellement. »
Ces mots résument sans doute ce qui fait de Stephen Curry le tireur le plus redouté de l’histoire : un amour profond pour le jeu, doublé d’une envie constante d’apprendre, même après quatre titres NBA et quinze saisons au sommet.
A tous les apprentis shooteurs de reproduire cet état d’’esprit. Plus facile à dire qu’à faire, sans doute…
