Le guitariste de Led Zeppelin accusé d'avoir violé un accord autour du tube "Dazed and Confused"
L'envolée épique de basse nerveuse sur une batterie lancinante est restée l'un des marqueurs emblématiques du son du groupe, un rock teinté de blues. Mais le tube n'en est pas à sa première bataille juridique.
Il était à l'origine l'œuvre du chanteur folk Jake Holmes, qui l'a enregistrée en 1967, affirme celui-ci dans la plainte qu'il a déposée lundi à Los Angeles.
Selon lui, Jimmy Page et la maison de disques Warner Chappell ont violé un accord de 2011 au sujet de cette chanson, leur reprochant de la faire figurer dans le récent documentaire "Becoming Led Zeppelin", sans autorisation, paiement ou référence à l'auteur originel.
"Dazed and Confused" figure sur le premier album éponyme du groupe sorti en 1969. Mais c'est une version antérieure qui fait l'objet de la querelle, celle interprétée par Jimmy Page alors dans son précédent groupe Yardbirds.
Les détails de l'accord de 2011 ne sont pas connus, mais Jake Holmes exige dans sa dernière plainte le versement de 150.000 dollars pour chaque infraction liée à l'utilisation de "Dazed and Confused" version Yardbirds.
Ce n'est pas la première fois qu'un tube de Led Zeppelin se retrouve au coeur d'une polémique.
"Stairway to Heaven" a fait l'objet d'une bataille juridique entre 2014 et 2018 lorsque le groupe californien Spirit avait accusé de Led Zeppelin de lui avoir volé le célèbre riff d'ouverture du titre.
La justice avait finalement tranché en faveur du groupe britannique.