Facebook s'est mis en tête de rappeler à ses utilisateurs leur devoir de citoyen pour 2017
Certains d'entre vos ont peut-être remarqué que tout en haut de votre fil Facebook un nouveau message vous indique qu'il faut «que vous pensiez bien à vous inscrire sur les listes électorales !» Du 9 au 12 décembre, le célèbre réseau social américain créé par mark Zuckerberg rappelle en effet à ses utilisateurs que la date butoir en France pour pouvoir voter en 2017 est fixée au 31 décembre 2016.
Une démarche pédagogique ou incitation ?
Plus que cela, Facebook génère même un bouton spécial intitulé «Je m'inscris maintenant» et qui renvoie directement sur le site du ministère de l'Intérieur, très friand de sa récente campagne «Oui, je vote». Les abonnés sont ensuite invités à suivre les consignes gouvernementales. «C'est de la pédagogie, il n'y a pas du tout de volonté de prendre position et l'objectif n'est pas de forcer la main des utilisateurs», tient à prévenir Facebook.
Il se trouve que l'opération serait menée en concertation avec le gouvernement. En 2015, Facebook avait déjà entrepris ce genre de procédé à l'occasion des élections régionales de décembre.
Et la France n'est pas la seule à être dans ce cas. D'autres pays dans le monde ont également connu ces «campagnes de rappel», notamment aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni.
Pour rappel, lors de la présidentielle américaine et la victoire de Donald Trump, Facebook avait été accusé par plusieurs médias d'avoir «influencé» le scrutin en laissant notamment se propager de fausses informations.
Depuis le début du mois de novembre, la mairie de Paris a enregistré près de 41 400 demandes d’inscriptions par Internet sur les listes électorales, selon les chiffres que s'est procurés 20 Minutes le 9 décembre.
Selon Matthias Viviand, responsable du service des élections à la mairie du 17e arrondissement de Paris, «L’inscription par internet est devenue le canal majoritaire pour s’inscrire car les gens préfèrent utiliser ce moyen dématérialisé plutôt que de payer un timbre pour s’inscrire par voie postale».