Marouani VS Kirkorov : «la souris n'aura pas le chat»
Au cours de la conférence de presse qu'il a tenue à Moscou aux environs de 13h30 (heure française), Didier Marouani a tenu à relater sa version des faits, revenant point par point sur cette histoire rocambolesque aux allures de «mauvais feuilleton policier de série Z».
«Une transaction en cash et au noir»
Selon Marouani, suite aux accusations de plagiat envers Philippe Kirkorov, ce dernier l'aurait contacté via son avocat, avançant «une proposition d’indemnisation et de compensation qui nous a semblé correcte».
Le musicien français affirme être en possession de 63 emails qui lui ont été envoyés par Kirkorov entre le 25 et le 28 novembre et dans lesquels il est question de l'accord d'indemnisation «que nous étions à deux doigts de signer avec nos avocats respectifs et appuyé par le greffe officiel d'un notaire».
C'est alors que, le jour où l'accord devait être signé, l'histoire prend une toute autre tournure. En effet, le chanteur de variété russe aurait, selon Marouani, changé d'avis au dernier moment, proposant de régler l'affaire à l'amiable, sans passer par la justice et en effectuant un versement en liquide «dans un bar». Marouani refuse, préconisant une transaction officielle.
Un rendez-vous est finalement fixé dans la banque de Philipe Kirkorov. Et là, coup de théâtre : l'avocat de Kirkorov dépose deux liasses de billets de 500 euros sur la table, somme «qui ne correspond absolument pas à celle qui avait été fixé par l'accord».
A la stupéfaction de Marouani, Kirkorov et son avocat quittent la pièce de façon complètement théâtrale, laissant place à «une trentaine de policiers très peu aimables qui confisquent tous les téléphones et les mettent en quarantaine dans les locaux de la banque».
«Un véritable guet-apens»
Le musicien français affirme avoir été piégé par une action «complètement stupide et criminelle, réalisée à la manière de mafieux [...] dans un scénario digne d'un mauvais feuilleton policier de série Z» de la part de Philippe Kirkorov «qui a essayé de jouer au plus malin en tentant de me faire passer pour un criminel aux yeux de la police [...] alors que c'est tout le contraire [puisque] tout à été manigancé par son avocat».
Marouani affirme qu'il continuera jusqu'au bout pour que justice lui soit rendue. «La souris n'aura pas le chat», a-t-il ironisé, rappelant qu'«un ami compositeur que je connais depuis 30 ans [...] va également intenter un procès contre Kirkorov», qui aurait interprété un hit «écrit à la base pour la chanteuse Dalida» et que Kirkorov a repris à sa façon, en russe, «sans demander aucune autorisation».
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