Faut-il changer les règles de la présidentielle?
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Jamais une élection présidentielle n’a semblé aussi prévisible et aussi ouverte à la fois. Maintenant que Nicolas Sarkozy est officiellement lancé dans la course pour 2017, malgré son retrait de la vie politique après sa défaite en 2012, le combat qui s’annonce se précise. Et il pourrait ressembler à un mauvais remake avec Le Pen, Sarkozy, Hollande mais aussi Mélenchon et peut-être Bayrou dans les premiers rôles, soit les cinq grands candidats de 2012.
«Je pense que, s'il ne lui arrive rien, c'est lui que j'affronterai», tranchait, visionnaire, François Hollande dans le livre Conversations privées avec le président, en évoquant son prédécesseur. Salle Wagram, le chef de l'État a avancé ses pions et montré qu'il fallait compter sur lui pour 2017, tapant à de multiples reprises, sans citer son nom, sur son rival d'il y a quatre ans. Son nouvel objectif? Rassembler pour faire vaincre la démocratie: «Je ne me détournerai pas de cet objectif. Il m’a animé tout au long du quinquennat», a-t-il lâché, alors que les troupes autour de lui n'ont jamais été aussi clairsemées.
Malgré les mauvais sondages (qui commencent s’inverser), malgré les critiques sur son retour (que beaucoup ont trouvé raté) et malgré la concurrence qui fait rage au sein de son parti (qu'il a remis en ordre de marche), Nicolas Sarkozy non plus n'a pas renoncé, imaginant tout balayer sur son passage. Ce qui a inspiré cette savoureuse ... Lire la suite