Seuls une poignée de maires ont retiré leurs arrêtés anti-burkini
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Après la décision du Conseil d'État suspendant l'arrêté anti-burkini pris par le maire LR de Villeneuve-Loubet, une poignée seulement de la trentaine de communes qui ont pris des arrêtés identiques ont pour l'instant annoncé la suspension de leur propre arrêt.
Ainsi, comme l'explique Nice-Matin, dans les Alpes-Maritimes, seul un maire, Stéphane Cherki (DVD) à Eze, a décidé, «par respect du Conseil d'État», de retirer l'arrêté, qui reste en vigueur dans dix communes, dont notamment Nice et Cannes. «J'avais peut-être été un peu vite car, personnellement, j'ai fait cet arrêté pour défendre la liberté des femmes, mais on constate que beaucoup de gens demandent à pouvoir le porter, a-t-il dit à l'AFP en expliquant qu'aucune femme n'avait été verbalisée dans sa commune. Je ne vais pas restreindre les libertés individuelles, sinon on va finir par prendre un arrêté anti-seins nus ou autres. Et enfin, ça ne gêne pas grand monde.»
Le processus est le même dans le Var, où les édiles interrogés par Var-Matin affirment leur volonté de maintenir leur arrêté, le justifiant notamment par l'existence de tensions sur les plages: «Face à quatre femmes qui se baignaient en burkini, deux baigneuses ont délibérément mis leur poitrine à l’air», explique par exemple Jean Plénat, maire du Rayol-Canadel-sur-Mer. «Qu'on attaque mon arrêté par une procédure légale, et je me soumettrai au droit», a déclaré à Metronews Marc-Étienne ... Lire la suite