Élus "wanted": ce tract des Républicains de Grenoble passe très mal à gauche
POLITIQUE - Règlement de compte à O.K Grenoble. Les Républicains de Grenoble ont publié vendredi 26 août un tract intitulé "Wanted" sur lequel figurent 25 portraits d'élus qui sont, selon eux, "responsables des malheurs de Grenoble". L'image suscite la colère d'élus de gauche qui dénoncent une "'trumpisation' du débat public".
Sur ce tract, publié à 80.000 exemplaires, sont notamment épinglés l'ancien maire PS de Grenoble Michel Destot, la députée PS de l'Isère Geneviève Fioraso ou l'actuel maire écologiste de la ville Eric Piolle, avec, en dessous des photos, la légende: "ils ont ruiné Grenoble" (voir ci-dessous).
Après "21 ans de gestion de gauche", "il s’agit que ceux-ci soient bien identifiés par les Grenoblois afin que tous ceux qui ont à subir la dégradation de la ville, la suppression ou la réduction de services, l’augmentation folle de toutes les taxes et redevances sachent à qui ils le doivent", écrivent Les Républicains de l'Isère sur leur site internet, dans un billet daté de samedi - dans lequel l'ex-maire de Grenoble Alain Carignon est abondamment cité.
Dans un communiqué, les élus de la majorité estiment que ce visuel "fait implicitement référence à la formule 'mort ou vif'" en "reprenant les codes du western". Il peut donc "s'apparenter à un appel à la violence physique contre des élus de la République et participent encore un peu plus à l'hystérisation du débat public", regrettent Laurence Comparat et Claus Habfast, coprésidents du groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes qui disent étudier "les suites à donner à cette campagne".
Car, pour eux, "l’approche des élections présidentielle et législatives ne saurait justifier une forme de 'trumpisation' du débat public". Au début du mois, le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump avait suscité un tollé en laissant entendre que seuls les défenseurs du port d'arme étaient à même de stopper son adversaire démocrate Hillary Clinton.
Cette formulation avait été interprétée à gauche et par des éditorialistes comme un appel à peine voilé à une résistance armée. Mais Donald Trump avait ensuite affirmé qu'il voulait simplement dire que les détenteurs d'armes devaient se faire entendre en allant voter en novembre.
Sur Twitter des élus municipaux de la majorité, dont Antoine Back, commentent et répondent le tract :
Sur ce tract, publié à 80.000 exemplaires, sont notamment épinglés l'ancien maire PS de Grenoble Michel Destot, la députée PS de l'Isère Geneviève Fioraso ou l'actuel maire écologiste de la ville Eric Piolle, avec, en dessous des photos, la légende: "ils ont ruiné Grenoble" (voir ci-dessous).
Après "21 ans de gestion de gauche", "il s’agit que ceux-ci soient bien identifiés par les Grenoblois afin que tous ceux qui ont à subir la dégradation de la ville, la suppression ou la réduction de services, l’augmentation folle de toutes les taxes et redevances sachent à qui ils le doivent", écrivent Les Républicains de l'Isère sur leur site internet, dans un billet daté de samedi - dans lequel l'ex-maire de Grenoble Alain Carignon est abondamment cité.
Dans un communiqué, les élus de la majorité estiment que ce visuel "fait implicitement référence à la formule 'mort ou vif'" en "reprenant les codes du western". Il peut donc "s'apparenter à un appel à la violence physique contre des élus de la République et participent encore un peu plus à l'hystérisation du débat public", regrettent Laurence Comparat et Claus Habfast, coprésidents du groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes qui disent étudier "les suites à donner à cette campagne".
Car, pour eux, "l’approche des élections présidentielle et législatives ne saurait justifier une forme de 'trumpisation' du débat public". Au début du mois, le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump avait suscité un tollé en laissant entendre que seuls les défenseurs du port d'arme étaient à même de stopper son adversaire démocrate Hillary Clinton.
Cette formulation avait été interprétée à gauche et par des éditorialistes comme un appel à peine voilé à une résistance armée. Mais Donald Trump avait ensuite affirmé qu'il voulait simplement dire que les détenteurs d'armes devaient se faire entendre en allant voter en novembre.
Sur Twitter des élus municipaux de la majorité, dont Antoine Back, commentent et répondent le tract :
Dissiper le réseau de fumée de @CarignonAlain en relisant avec attention cet article de 2013 : https://t.co/dA4jaN4CzC#EffetDracula @LCP
— Antoine BACK (@abkgrenoble) 27 août 2016
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