Le séisme en Italie a fait 267 morts et 387 blessés
ITALIE - Le séisme, qui a frappé mercredi le centre de l'Italie, a endommagé ou détruit 293 bâtiments historiques, a annoncé jeudi le ministre de la Culture Dario Franceschini.
La zone de l’épicentre, situé à quelque 150 km de Rome, abrite églises, palais et monuments construits au 13ème et 14ème siècle, dont une partie a été détériorée.
Le séisme a fait 267 morts et 387 blessés hospitalisés, selon un nouveau bilan communiqué vendredi matin, le 26 août, par la protection civile italienne. La chef du département des situations d'urgence de la protection civile, Immacolata Postiglione, n'a en revanche pas fait mention de nouveau survivant, lors de ce point de presse.
Les secouristes continuaient néanmoins à fouiller les décombres à la recherche d'éventuels survivants plus de 48 heures après le tremblement de terre de magnitude 6.0.
Il ne reste presque rien du centre historique d’Amatrice, commune classée parmi les "plus beaux villages d’Italie" par le ministère de la Culture depuis 2015. Amatrice, qui avait rejoint le royaume de Naples en 1265, était surnommé la "ville aux cent églises" aux divers styles, baroque ou renaissance.
Son principal attrait architectural, la façade de la basilique San Francesco située à quelques mètres de l'hôtel de ville, s’est en partie écroulée. Sa rosace centrale a disparu et les peintures qui tapissaient la nef ont été endommagées. L'église San'Agostini construite en 1428, située à la périphérie d'Amatrice, a été entièrement détruite.
"Casques bleus de la culture"
La basilique San Benedetto de la ville de Norcia, très proche de l'épicentre, a subi quelques dommages mais l'ensemble des constructions a bien résisté aux secousses. Selon la présidente de la région d'Ombrie, Catiuscia Marini, cela s'explique par la "bonne reconstruction" de la ville après les séismes de 1979 et 1997.
Plus loin de l’épicentre ont été recensés plusieurs monuments de premier plan légèrement endommagés, comme le dôme d'Urbino qui s’est fissuré.
Le ministre italien de la culture Dario Franceschini a ouvert mercredi une cellule de crise et déployé les "casques bleus de la culture", une unité spéciale de carabiniers chargée de l’inventaire et la restauration des biens culturels altérés.
Le Conseil de l’Ordre des architectes a également fait savoir que les architectes italiens se tenaient "prêts intervenir et à mettre leurs compétences à disposition dans les zones touchées par le séisme", dès que la Protection civile en fera la demande.
Ci-dessous, les photos de chanceux touristes qui ont eu le privilège de visiter ces splendides village avant que le désastre ne survienne:
La zone de l’épicentre, situé à quelque 150 km de Rome, abrite églises, palais et monuments construits au 13ème et 14ème siècle, dont une partie a été détériorée.
Le séisme a fait 267 morts et 387 blessés hospitalisés, selon un nouveau bilan communiqué vendredi matin, le 26 août, par la protection civile italienne. La chef du département des situations d'urgence de la protection civile, Immacolata Postiglione, n'a en revanche pas fait mention de nouveau survivant, lors de ce point de presse.
Les secouristes continuaient néanmoins à fouiller les décombres à la recherche d'éventuels survivants plus de 48 heures après le tremblement de terre de magnitude 6.0.
Il ne reste presque rien du centre historique d’Amatrice, commune classée parmi les "plus beaux villages d’Italie" par le ministère de la Culture depuis 2015. Amatrice, qui avait rejoint le royaume de Naples en 1265, était surnommé la "ville aux cent églises" aux divers styles, baroque ou renaissance.
Son principal attrait architectural, la façade de la basilique San Francesco située à quelques mètres de l'hôtel de ville, s’est en partie écroulée. Sa rosace centrale a disparu et les peintures qui tapissaient la nef ont été endommagées. L'église San'Agostini construite en 1428, située à la périphérie d'Amatrice, a été entièrement détruite.
"Casques bleus de la culture"
La basilique San Benedetto de la ville de Norcia, très proche de l'épicentre, a subi quelques dommages mais l'ensemble des constructions a bien résisté aux secousses. Selon la présidente de la région d'Ombrie, Catiuscia Marini, cela s'explique par la "bonne reconstruction" de la ville après les séismes de 1979 et 1997.
Plus loin de l’épicentre ont été recensés plusieurs monuments de premier plan légèrement endommagés, comme le dôme d'Urbino qui s’est fissuré.
Le ministre italien de la culture Dario Franceschini a ouvert mercredi une cellule de crise et déployé les "casques bleus de la culture", une unité spéciale de carabiniers chargée de l’inventaire et la restauration des biens culturels altérés.
Le Conseil de l’Ordre des architectes a également fait savoir que les architectes italiens se tenaient "prêts intervenir et à mettre leurs compétences à disposition dans les zones touchées par le séisme", dès que la Protection civile en fera la demande.
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