Ne courez pas le marathon (vous avez bien mieux à faire)
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Courir un marathon… A-t-on déjà vu perte de temps et d’énergie plus criante?
C’est l’été et vous faites peut-être partie des 22.000 fadas déjà inscrits au marathon de Paris 2017. Ou des 30.000 fanatiques qui vont se jeter sur la deuxième vague d’inscription, en septembre. Si vous vivez dans le sud, vous avez peut-être déjà votre dossard pour le deuxième marathon le plus populaire de France, Nice-Cannes. Dimanche, vous pousserez peut-être même le masochisme jusqu'à passer deux heures devant votre télé pour regarder le marathon hommes des JO de Rio. Histoire d’assister à la victoire d’un Kenyan (comme sur l'édition féminine), devant une poignée d’autres Kenyans... Une semaine plus tard ce sera (déjà) la rentrée et vous ne penserez plus qu’à ça: votre marathon –en novembre à Nice, en avril à Paris. Et à votre plan d’entraînement. Une fois que vous en aurez fini avec les tours de lac du bois de Boulogne, les séances de fractionnés sur la Croisette et les séances d’étirements d’un ennui mortel, vous allez peut-être atteindre le saint graal, ce rêve qui n’a aucun sens, coûte beaucoup de temps, brûle beaucoup d’énergie et ne rapporte rien: finir un marathon. Yeah.
Certains ne verront dans cette giclée textuelle que la chronique frustrée d’un troll scrogneugneu en quête de clic. Un peu comme le type dépressif qui a méthodiquement compilé les pires ratés des joueurs de foot français pendant ... Lire la suite