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Август
2016

L’Etat exige un rythme plus dynamique

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Une vaste opération de modernisation du parc hôtelier public a été lancée il y a quelques années.
Elle vise non seulement la réhabilitation et la modernisation des infrastructures hôtelières publiques dans l’objectif de les aligner sur les normes internationales en matière de prestations à la clientèle, mais aussi l’extension de leurs capacités d’accueil et la création de nouvelles prestations. Abdelwahab Nouri, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, a souligné, lors de la rencontre nationale des cadres du secteur, que «le rythme de modernisation doit s’accentuer» et qu’«aucun retard ne sera toléré sous aucun prétexte», précisant qu’il va «suivre de plus près ce processus». Si le ministre parle ainsi, c’est pour donner du crédit au discours politique qui souligne que le secteur est désormais classé au premier rang des priorités stratégiques, «au moment où l’Algérie traverse une situation économique difficile, en raison de la chute des cours du pétrole sur le marché mondial, qui a induit une baisse de plus de 60% des revenus en devise, par rapport à l’année dernière».

Arezki Touati a été nommé récemment directeur général de l’EGT Zéralda, avec comme mission principale de donner un second souffle au plan de modernisation et de mise à niveau. Contacté hier par El Watan, il a confirmé que «les  hôtels Sables d’or, Mazafran et le Centre de vacances sont concernés. Aux Sables d’Or, les travaux de démolition ont été faits par une société espagnole et le suivi des études a été confié à un groupe algéro-portugais». Le budget dégagé pour la modernisation s’élève à 3,8 milliards de dinars, y compris pour la partie destinée aux études et au suivi des travaux, enveloppe remboursable sur une période de 15 ans dont 7 ans de différé  et à un taux bonifié de 3,5%. «Nous avons eu un très bon taux d’occupation à Mazafran en juillet et août, cela est très acceptable au regard de l’état actuel de l’hôtel, mais il est nécessaire de passer à la phase de modernisation pour mieux répondre aux besoins de la clientèle et se mettre aux normes internationales».

Par ailleurs, le complexe balnéaire de Sidi Fredj subira, à partir de septembre, un relooking complet qui durera jusqu’en 2018. L’EGT Sidi Fredj est en passe de mettre en place les mesures nécessaires pour la fermeture progressive de tous les espaces relevant du complexe, qui s’étend sur 20 hectares, en vue du lancement du programme de réhabilitation. Depuis août 2011, le gouvernement a affecté des enveloppes financières pour la réhabilitation de ses unités en termes d’aménagement, d’équipement et de formation.

L’opération touchera les quatre unités : les deux hôtels El Marsa et El Manar, le port de plaisance et les appartements avoisinants ainsi que le centre Azur-Plage et le parking. Les structures du complexe ont été sérieusement endommagées, d’où l’impératif d’une prise en charge urgente.
Le programme de modernisation du complexe de Sidi Fredj ne se limite pas seulement à l’embellissement de l’aspect extérieur des bâtisses, il s’étend également à des travaux de fond, dans l’objectif de faire de cet espace un véritable pôle touristique à la hauteur de la capitale. Il n’est pas non plus question de toucher à l’architecture authentique du site, mais de promouvoir cet espace au rang des complexes balnéaires répondant aux standards internationaux en vigueur. Le centre touristique verra le lancement des travaux en 2017.

Outre la transformation des appartements donnant sur le port en hôtel 3 étoiles, le projet de modernisation concernera l’exploitation de la partie des arcades pour l’animation du site ainsi que la récupération des quatre restaurants qui recouvreront leur vocation première.  
Le projet de modernisation du parking prévoit sa transformation conformément à un schéma sous forme d’oasis, pour favoriser une gestion optimale du circuit des véhicules et leur stationnement sur une superficie de 5 hectares. Le programme de modernisation, confié à une entreprise algéro-turque, concernera en premier lieu l’hôtel El Marsa, qui sera fermé pendant 24 mois. Pour l’hôtel El Manar, le projet de rénovation devrait lui apporter un nouveau cachet esthétique. 92% des chambres de l’établissement étaient utilisées depuis 23 ans comme résidences sécuritaires.