Être disqualifié après un faux-départ, horrible et à la fois tellement humain
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Image atroce que celle de Wilhem Belocian s’écroulant au sol après sa disqualification au premier tour du 110m haies à Rio, mardi 16 août. Sa faute: avoir décollé ses pieds du starting-block quelques dizièmes de secondes trop tôt. Les règles en athlétisme sont strictes: un faux-départ est immédiatement sanctionné par la disqualification du coureur. Mais cela n’a pas toujours été le cas, comme le rappelle Slate.com.
L’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) a modifié à deux reprises les règles à appliquer en matière de faux-départs, les rendant toujours plus strictes. Pendant de très longues années, les coureurs n’étaient disqualifiés qu’après leur deuxième faux-départ. Ce fut le cas du britannique Linford Christie, dit le Sphynx, en final du 100m aux JO d’Atlanta de 1996. Cette course reste d’ailleurs dans les annales, puisque les athlètes ont dû attendre le quatrième départ pour se lancer, après les deux faux-départs de Christie et celui d’Ato Boldon, coureur originaire de Trinité-et-Tobago.
Sans doute pour éviter que cette situation ne se reproduise, l’IAAF durcit les règles en 2003: désormais, un seul faux-départ est autorisé par course. Mais cette nouvelle règle pose problème car elle peut être détournée à mauvais escient. Certains sprinteurs sont plus lents que d’autres au démarrage. En faisant un faux-départ calculé, un coureur plus lent ... Lire la suite