JO 2016: arrivée 2e sur le 10 km en eau libre, la nageuse française Aurélie Muller est finalement disqualifiée
JEUX OLYMPIQUES - La nageuse française Aurélie Muller a été disqualifiée après être arrivée 2e du 10 km en eau libre, lundi 15 août aux Jeux olympiques de Rio. La nageuse est privée de sa médaille d'argent pour avoir gêné sa concurrente sur la ligne d'arrivée, selon les résultats officiels.
Derrière la championne olympique, la Néerlandaise Sharon van Rouwendaal (1h56:32.1), c'est finalement l'Italienne Rachele Bruni qui est médaillée d'argent (1h56:49.5). La Brésilienne Poliana Okimoto hérite du bronze (1h56:51.4).
Déportée vers la bouée dans les tous derniers mètres du sprint final, au bout de dix kilomètres dans les eaux cariocas mouvementées, Aurélie Muller se replace pour pouvoir toucher la plaque et stopper le chronomètre. Elle met alors sa main sur la tête de Rachele Bruni: c'est ce geste malheureux qui lui vaut quelques minutes plus tard une disqualification par le jury.
"Elle m'a plongé la tête sous l'eau", dira l'Italienne devant la presse.
Encore à proximité du podium au moment de la cérémonie protocolaire, Muller, un temps prostrée, fond en larmes.
L'équipe de France a annoncé avoir déposé une réclamation, mettant en cause l'organisation.
"Aurélie a été obligée de se déporter vers la droite (...) parce que la corde du chenal est amarrée sur le boudin à l'extérieur, alors que normalement elle devrait être à l'intérieur", a expliqué Stéphane Lecat, directeur de l'équipe de France d'eau libre. "Cette corde n'aurait jamais dû être à l'extérieur, ce que m'a confirmé par oral le juge arbitre", a-t-il insisté.
"Après s'être battue comme elle s'est battue, c'est une grande injustice. Je trouve ça honteux et inqualifiable", a martelé le président de la Fédération française, Francis Luyce.
Philippe Lucas se dit "vraiment déçu"
Le quotidien sportif L'Équipe souligne que les contacts sont fréquents en eau libre, dont certains "échappent aux radars des juges".
Cette disqualification est une désillusion pour la Française de 26 ans, championne du monde et championne d'Europe en titre, qui se présentait en favorite dans les eaux de Copacabana.
"Je trouve que la décision a été prise très vite. Je suis vraiment déçu pour cette petite qui est extraordinaire", a réagi son entraîneur Philippe Lucas au micro de Canal Plus.
Pour ses premiers jeux Olympiques il y a huit ans à Pékin, elle ne s'était classée que 21e.
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Derrière la championne olympique, la Néerlandaise Sharon van Rouwendaal (1h56:32.1), c'est finalement l'Italienne Rachele Bruni qui est médaillée d'argent (1h56:49.5). La Brésilienne Poliana Okimoto hérite du bronze (1h56:51.4).
Déportée vers la bouée dans les tous derniers mètres du sprint final, au bout de dix kilomètres dans les eaux cariocas mouvementées, Aurélie Muller se replace pour pouvoir toucher la plaque et stopper le chronomètre. Elle met alors sa main sur la tête de Rachele Bruni: c'est ce geste malheureux qui lui vaut quelques minutes plus tard une disqualification par le jury.
"Elle m'a plongé la tête sous l'eau", dira l'Italienne devant la presse.
Encore à proximité du podium au moment de la cérémonie protocolaire, Muller, un temps prostrée, fond en larmes.
L'équipe de France a annoncé avoir déposé une réclamation, mettant en cause l'organisation.
#eaulibre @Aure_Muller disqualifiée du 10km pour touche incorrecte. Une réclamation est en cours. #Rio2016
— FFN (@FFNatation) 15 août 2016
"Aurélie a été obligée de se déporter vers la droite (...) parce que la corde du chenal est amarrée sur le boudin à l'extérieur, alors que normalement elle devrait être à l'intérieur", a expliqué Stéphane Lecat, directeur de l'équipe de France d'eau libre. "Cette corde n'aurait jamais dû être à l'extérieur, ce que m'a confirmé par oral le juge arbitre", a-t-il insisté.
"Après s'être battue comme elle s'est battue, c'est une grande injustice. Je trouve ça honteux et inqualifiable", a martelé le président de la Fédération française, Francis Luyce.
Philippe Lucas se dit "vraiment déçu"
Le quotidien sportif L'Équipe souligne que les contacts sont fréquents en eau libre, dont certains "échappent aux radars des juges".
Donc les juges considèrent l'acte d'Aurélie Muller comme "contraire à l'esprit sportif"...#Rio2016 #EauLibre https://t.co/TyKW93dbbE
— Arthur Darrouzes (@ArthurDarrouzes) 15 août 2016
Cette disqualification est une désillusion pour la Française de 26 ans, championne du monde et championne d'Europe en titre, qui se présentait en favorite dans les eaux de Copacabana.
"Je trouve que la décision a été prise très vite. Je suis vraiment déçu pour cette petite qui est extraordinaire", a réagi son entraîneur Philippe Lucas au micro de Canal Plus.
Pour ses premiers jeux Olympiques il y a huit ans à Pékin, elle ne s'était classée que 21e.
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