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Август
2016

JO 2016: avant le record du monde de Renaud Lavillenie en 2014, les 10 sauts qui ont marqué sa carrière

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VIDÉOS - Après Londres, Rio? Recordman du monde de la perche, Renaud Lavillenie va tenter, lundi 15 août à partir de 20h35 (mardi à 1h35 en France), de récidiver après son or en 2012, et devenir ainsi le deuxième perchiste de l'histoire à conserver son titre olympique, après l'Américain Bob Richards (1952 et 1956).

"Je ne viens pas à Rio pour défendre mon titre, mais pour en conquérir un autre", répète depuis plusieurs mois le double champion du monde en salle et septuple champion d'Europe. Rio pourrait pourtant bien permettre au Français de clôturer un cycle qui l'a vu prendre une dimension sans pareil. Retour sur cette ascension exceptionnelle, en dix sauts qui ont marqué sa carrière.

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1 - 5,45 m à Niort en 2007


Renaud Lavillenie le disait en 2012: "Je saute par passion, pas pour m'offrir un palmarès." Piqué tout jeune par la discipline, le futur recordman du monde de saut à la perche a démarré très tôt, grâce à un père qui portait la même passion pour ce sport.

Mais ses débuts ne le prédestinent pas à un tel statut. En junior, il peine a sortir du lot. En 2005, il saute 4,70 m quand le record du monde de sa catégorie est à 5,50 m. Mais en 2007, à Niort, il saute 5,45 m, ce qui le porte au rang de grand espoir français de sa discipline. Il est alors âgé de 19 ans.

2 - 5,60 m à Moscou en 2008


Le perchiste est sélectionné pour la première fois en équipe de France pour la Coupe d'Europe des Nations en salle à Moscou, en 2008. C'est sa première grande compétition internationale. Il confirme alors son statut de sérieux concurrent aux titres majeurs en terminant second. Son saut à 5,60 m annonce alors une série de performances notables. La même année, il deviendra d'ailleurs le sixième meilleur perchiste de l'histoire, culminant à 5,81 m.

3 - 5,81 m à Turin en 2009


L'année suivante, il confirme ses bonnes performances. Aux championnats d'Europe en salle de Turin, il égale son record personnel (5,81 m) et gagne son premier titre majeur. Cela faisait 22 ans qu'un Français n'avait pas remporté ce titre. Son saut rend 5 cm au second, le Russe Pave Gerasimov. Le public l'identifie, Renaud Lavillenie fait alors partie des principaux athlètes français et devient de plus en plus attendu lors de toutes ses compétitions. C'est le début de son exposition dans les médias.



4 - 6,01 m à Leiria en 2009


Jean Galfione, ancien grand perchiste français champion olympique 1996, commence à craindre pour son record de France de 5,98 m. À juste titre. Le 21 juin 2009, aux championnats d'Europe par équipes de Leiria au Portugal, Lavillenie passe la barre symbolique des 6 m. Ce saut le propulse à la place de dixième meilleur perchiste de l'histoire.



5. Retour su Terre en 2010 à Londres


Lavillenie a un mental en acier. Mais l'acier peut rompre. Le 13 août 2010, il concourt au meeting de Londres. Il est invaincu depuis plus de six mois et est le grand favori puisqu'il a, un mois plus tôt remporté le titre de champion d'Europe individuel. Mais après deux ans d'ascension fulgurante et de records, il échoue à une barre pourtant largement à sa portée. Malgré trois tentatives, il ne passera jamais les 5,51 mètres.

6 - Le record de Bubka en ligne de mire


En 2011, Renaud Lavillenie remporte son deuxième titre de champion d'Europe en salle à Paris-Bercy. Après la finale, assuré d'être sur la plus haute marche du podium, il tente de battre le record historique de Sergeï Bubka. Devant ce dernier, profitant de son public qui l'a porté tout le concours, il échoue à trois reprises. Mais ses intentions sont claires. L'idée de devenir le plus grand perchiste de l'histoire commence à germer dans la tête du Français, désormais âgé de 24 ans.



7 - La grande déception des Mondiaux de Daegu


Lorsque Renaud Lavillenie s'élance pour son dernier saut à 5,90 m, aux Mondiaux de Daegu en Corée du Sud, il a derrière lui plusieurs mois de performances mitigées. Il échoue à cette hauteur pour se classer troisième de la compétition. Une contre-performance qui l'aura beaucoup affecté. "En manque de réglages clairs", "déçu", il parviendra pourtant à effacer ce saut de sa tête pour finir l'année par de meilleurs résultats.

8 - 5,97 m à Londres en 2012


Aux JO de Londres de 2012, le perchiste est au sommet. Il vient de remporter son premier titre de champion du monde en salle à Istanbul. Le concours est très relevé. À la fin de ce dernier, il ne reste que trois concurrents. On connaît les noms de ceux qui seront sur le podium, mais pas l'ordre. Björn Otto et Raphael Holzdeppe sautent 5,91 m, égalant tous les deux leur record personnel. Mais le Français échoue deux fois à cette hauteur. Lors du saut de la dernière chance, alors qu'il est prédit à une troisième place, il demande à monter la barre à 5,97 m. Renaud Lavillenie s'envole et remporte l'or olympique.



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9 - Déception à Moscou en 2013


Aux Mondiaux de Moscou en 2013, Renaud Lavillenie retrouve ses adversaires des JO. Le concours fait office de revanche. Mais cette fois, Raphael Holzdeppe passe 5,89 m dès sa première tentative. Renaud Lavillenie parvient à sa hauteur, mais seulement au bout de son troisième essai. Il remporte la médaille d'argent, ce qui sonne pour lui comme une contre-performance difficile à encaisser.



10 - 6,08 m à Bydgoszcz en 2014


Après avoir amélioré son record personnel en janvier (6,04 m à Rouen), Lavillenie est à Bydgoszcz, en Pologne. Il y devient le deuxième plus grand percheur de l'histoire derrière Sergeï Bubka avec un saut exceptionnel à 6,08 m. La marge qu'il laisse entre son corps et la barre montre que le Français peut monter encore plus haut, quitte à battre l'imbattable. On connaît la suite...



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