Le destin du capitaine Khan prouve que l'islam est aussi une religion de paix
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Depuis le 28 juillet et leur apparition à la Convention démocrate de Cleveland, les parents du capitaine Humayun Khan, Khizr et Ghazala Khan, ont essayé d'expliquer aux Américains ce que leur fils avait fait pour les États-Unis et comment il s'était sacrifié pour son pays. Le 8 juillet 2004, à l'âge de 27 ans, le capitaine Khan est mort en Irak: lors de l'inspection d'un véhicule suspect, il avait demandé à ses subordonnés de s'éloigner –la voiture explosera et le tuera, ses hommes en réchapperont. Un acte d'héroïsme qui lui vaudra de recevoir à titre posthume la Bronze Star et la Purple Heart.
Pour les parents du capitaine Khan, le sacrifice de leur fils relève de son sens du devoir, de son patriotisme et de son amour des États-Unis –des arguments d'autant plus forts qu'ils répondent aux insultes répétées de Donald Trump envers les musulmans américains, qu'il accuse de manquer de loyauté et de fiabilité.
Mais il y a une autre explication à l'héroïsme de leur fils qui mérite qu'on s'y attarde –ne serait-ce que parce qu'elle est la réfutation la plus catégorique possible des dires de Trump. L'altruisme absolu du capitaine Khan, un fervent musulman selon son entourage, lui a peut-être été directement inspiré par sa foi. De fait, bien des indices pointent vers le rôle essentiel, et non accessoire, que l'islam a pu jouer dans son sacrifice.
Altruisme, empathie et courage
Depuis quelques années, aux États-Unis et au-delà, ... Lire la suite