Tueur ou sauveur de vies: de quel côté va basculer le pilotage automatique?

Imaginez. Les mains nonchalement posées sur le volant vous regardez le paysage défiler à travers le pare-brise. Vos pieds se sont éloignés des pédales. Dans un ronronnement à peine perceptible, votre voiture en pilote-automatique ralentit ou accélère au grès de la circulation et vous ramène chez vous sans que vous ayiez à lever le petit doigt ou vous préoccuper de redémarrer dans les embouteillages. Ce scénario de science-fiction est déjà d'actualité grâce au modèle X de la voiture Tesla et sa fonction «Autopilot». Une innovation technologique digne de l'ordinateur HAL de 2001, L'Odyssée de l'espace. Et un nouveau mode de conduite qui pourrait «sauver 500.000 vies par an sur les routes aux États-Unis chaque année», selon la communication rodée du président directeur général de Tesla, Elon Musk. L'amélioration de la sécurité routière par des véhicules robotisés fait, en effet, partie des principaux arguments de vente du constructeur automobile, arguant que deux paires d'yeux –mêmes robotiques– valent mieux qu'un seul conducteur en action. Et ce n'est pas l'exemple de Joshua Neally qui fera mentir les adeptes de Tesla. Fin juillet, cet Américain fanatique de nouvelles technologies s'est vu directement amener aux urgences par sa fidèle Tesla alors qu'il était victime d'une embolie pulmonaire. Mais, comme le rapporte Slate.com, cette belle histoire vient contrebalancer celle, tragique, de Joshua Brown qui a ... Lire la suite