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Август
2016

«Stranger Things», l'industrialisation de la nostalgie

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Rares sont les séries qui font l’unanimité. Et même quand cela arrive, quelqu’un finit toujours par rompre l’union sacrée et se plaindre de ne pas être entré dans le délire. Pour Stranger Things, la nouvelle série de Netflix, disponible depuis mi-juillet pour les abonnés du service, personne ne voudra endosser le rôle du sceptique parce qu’il semble impossible de ne pas aimer cette série si on fait partie de l’étage de la pyramide des âges ciblé. En gros, ceux nés entre la fin des années 1970 et la fin des années 1980. Stranger Things raconte l’histoire d’enfants et d’adolescents d'une petite ville des Etats-Unis au début des années 1980, confrontés à des disparitions et à une série d’événements étranges et inquiétants. On comprend rapidement qu’un centre de recherche financé par quelque branche du complexe militaro-industriel américain a laissé des forces surnaturelles s’échapper du laboratoire. Mais si les huit épisodes de la première saison ont remporté un tel succès, ce n’est pas tant grâce à leur scénario qu’à l’atmosphère qu’ils recréent avec minutie. Car Stranger Things est essentiellement une œuvre d’histoire visuelle, construite au second degré, dont chaque plan ou presque est une citation d’un classique du cinéma hollywoodien fantastique des années 1970-1980. C'est moins une série qu’un répertoire des options visuelles du registre, organisé en succession de scènes qui font ... Lire la suite