Jeux olympiques: qui est Sun Yang, le nageur qui "pisse violet" selon Camille Lacourt
RIO 2016 - Son nom est sur toutes les lèvres depuis le début des épreuves de natation à Rio. Déjà visé par la star des bassins australiens Mack Horton, le nageur chinois Sun Yang n'en finit pas d'agacer. Camille Lacourt a enfoncé le clou, mardi 9 août, en déclarant que Sun Yang "pisse violet".
Il faut dire que l'homme irrite. Contrôlé positif à une molécule destinée à prévenir les angines de poitrine lors d'un test antidopage en 2014, il n'avait écopé que de trois mois de suspension. Présent à Rio, il a déjà remporté deux médailles en trois jours parmi lesquelles un titre olympique sur 200 mètres nage libre. Des performances qui font forcément parler.
Couvert par la fédération chinoise?
Entre les Jeux de Londres et ceux de Rio, le premier nageur champion olympique de Chine a traversé une période mouvementée, à l'instar de la natation chinoise, si brillante en 2012 mais rapidement rattrapée par les polémiques.
Contrôlé positif en 2014, le jeune homme de 24 ans a purgé sa suspension en secret, avant que la fédération de natation chinoise ne se décide à révéler l'affaire après la fin de la sanction. A l'époque, il avait justifié la prise de ce médicament par des problèmes cardiaques.
En cachant cette suspension, la natation chinoise a attiré le regard des agences anti-dopages, jusqu'en mars dernier, lorsque les médias chinois rapportaient que six sportifs avaient été contrôlés positifs à des produits interdits, dont deux cas au clenbutérol. Des séries de polémiques qui ont conduit à la suspension, en avril, et pour quatre mois, de l'accréditation du laboratoire national antidopage de Pékin par l'Agence mondiale antidopage.
Un climat suspicieux à Rio
Ces révélations ont jeté le trouble sur la politique antitricheur de Pékin et, par ricochet, sur la natation, qui traîne comme un boulet certains antécédents. Et dans un tel climat - également entretenu par les révélation du dopage d'Etat en Russie - les stars de la natation se montrent excédées par Sun Yang qu'elles considèrent comme un tricheur. "Je n'ai pas de respect pour les dopés", déclarait par exemple l'Australien Mack Horton avant que Camille Lacourt ne jette un pavé dans le bassin.
Et Yang n'est pas le seul Chinois a être soupçonné de dopage par le monde de la natation. A ses côtés, la jeune Ye Shiwen, devra confirmer ses prouesses londoniennes, quand elle avait décroché l'or sur le 200 m et 400 m quatre nages. Une performance qui avait provoqué du remous hors de l'eau: son chrono sur les 50 derniers mètres du 400 mètres était en effet meilleur que celui du champion olympique masculin sur la même catégorie, l'Américain Ryan Lochte. Elle était alors âgée de seulement 16 ans.
Polémiques sur polémiques
En dehors des bassins, Sun Yang trâine bien d'autres polémiques. Au menu, un clash avec son mentor pour son hygiène de vie laxiste et une relation avec une hôtesse de l'air, et surtout, une semaine de détention en 2013, pour avoir conduit une Porsche -percutée par un bus- sans permis. Son excuse de l'époque - "je suis trop concentré sur mon entraînement et la concurrence, je ne connais pas la loi, ce qui a conduit à mon erreur" - n'avait pas convaincu grand monde.
Un accident de voiture non sans conséquence sportive puisqu'à la suite de son séjour en prison, la fédération chinoise de natation le suspend et déclare "qu'il est privé de toutes les compétitions en Chine et à l'étranger, de l'entraînement avec l'équipe nationale, et de toutes les activités sociales et commerciales impliquant l'équipe nationale."
Depuis, le nageur n'a pas mûri malgré les promesses faites au cours d'une de ses nombreuses séances d'excuses. Preuve en est, à l'occasion des Championnats du monde à Kazan en 2015, il s'est battu avec une nageuse brésilienne, entraînant son forfait sur le 1500 mètres nage libre à la dernière seconde. Dans le même temps, il qualifiait l'hymne nationale du Japon de "moche".
Même si les épaules du nageur d'1m98 sont larges, cela fait beaucoup pour un seul homme.
Il faut dire que l'homme irrite. Contrôlé positif à une molécule destinée à prévenir les angines de poitrine lors d'un test antidopage en 2014, il n'avait écopé que de trois mois de suspension. Présent à Rio, il a déjà remporté deux médailles en trois jours parmi lesquelles un titre olympique sur 200 mètres nage libre. Des performances qui font forcément parler.
Couvert par la fédération chinoise?
Entre les Jeux de Londres et ceux de Rio, le premier nageur champion olympique de Chine a traversé une période mouvementée, à l'instar de la natation chinoise, si brillante en 2012 mais rapidement rattrapée par les polémiques.
Contrôlé positif en 2014, le jeune homme de 24 ans a purgé sa suspension en secret, avant que la fédération de natation chinoise ne se décide à révéler l'affaire après la fin de la sanction. A l'époque, il avait justifié la prise de ce médicament par des problèmes cardiaques.
En cachant cette suspension, la natation chinoise a attiré le regard des agences anti-dopages, jusqu'en mars dernier, lorsque les médias chinois rapportaient que six sportifs avaient été contrôlés positifs à des produits interdits, dont deux cas au clenbutérol. Des séries de polémiques qui ont conduit à la suspension, en avril, et pour quatre mois, de l'accréditation du laboratoire national antidopage de Pékin par l'Agence mondiale antidopage.
Un climat suspicieux à Rio
Ces révélations ont jeté le trouble sur la politique antitricheur de Pékin et, par ricochet, sur la natation, qui traîne comme un boulet certains antécédents. Et dans un tel climat - également entretenu par les révélation du dopage d'Etat en Russie - les stars de la natation se montrent excédées par Sun Yang qu'elles considèrent comme un tricheur. "Je n'ai pas de respect pour les dopés", déclarait par exemple l'Australien Mack Horton avant que Camille Lacourt ne jette un pavé dans le bassin.
"Sun Yang, il pisse violet! Quand je vois le podium du 200 mètres nage libre, ça me donne envie de vomir.", a ainsi balancé le nageur français juste après sa défaite dans la finale du 100 mètres dos.
Et Yang n'est pas le seul Chinois a être soupçonné de dopage par le monde de la natation. A ses côtés, la jeune Ye Shiwen, devra confirmer ses prouesses londoniennes, quand elle avait décroché l'or sur le 200 m et 400 m quatre nages. Une performance qui avait provoqué du remous hors de l'eau: son chrono sur les 50 derniers mètres du 400 mètres était en effet meilleur que celui du champion olympique masculin sur la même catégorie, l'Américain Ryan Lochte. Elle était alors âgée de seulement 16 ans.
Polémiques sur polémiques
En dehors des bassins, Sun Yang trâine bien d'autres polémiques. Au menu, un clash avec son mentor pour son hygiène de vie laxiste et une relation avec une hôtesse de l'air, et surtout, une semaine de détention en 2013, pour avoir conduit une Porsche -percutée par un bus- sans permis. Son excuse de l'époque - "je suis trop concentré sur mon entraînement et la concurrence, je ne connais pas la loi, ce qui a conduit à mon erreur" - n'avait pas convaincu grand monde.
Un accident de voiture non sans conséquence sportive puisqu'à la suite de son séjour en prison, la fédération chinoise de natation le suspend et déclare "qu'il est privé de toutes les compétitions en Chine et à l'étranger, de l'entraînement avec l'équipe nationale, et de toutes les activités sociales et commerciales impliquant l'équipe nationale."
Depuis, le nageur n'a pas mûri malgré les promesses faites au cours d'une de ses nombreuses séances d'excuses. Preuve en est, à l'occasion des Championnats du monde à Kazan en 2015, il s'est battu avec une nageuse brésilienne, entraînant son forfait sur le 1500 mètres nage libre à la dernière seconde. Dans le même temps, il qualifiait l'hymne nationale du Japon de "moche".
Même si les épaules du nageur d'1m98 sont larges, cela fait beaucoup pour un seul homme.
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