Deux policières attaquées à la machette à Charleroi
BELGIQUE – Deux policières ont été blessées samedi à la machette à Charleroi par un homme "criant Allah akbar", abattu par les forces de l'ordre, dans un contexte de menace terroriste persistante en Belgique comme dans les pays voisins.
"Le décès de l'agresseur à la machette est confirmé", a indiqué la police de Charleroi sur son compte Twitter, après avoir indiqué dans un premier temps qu'il était encore en vie.
"Les deux collègues sont hors de danger", a par ailleurs précisé la police de cette ville de Wallonie, située à une soixantaine de kilomètres au sud de Bruxelles. Selon l'agence Belga, une des policières a été atteinte "à hauteur du visage" et a été hospitalisée, tandis que sa collègue n'était que "très légèrement touchée".
L'attaque a eu lieu en fin d'après-midi devant l'hôtel de police de Charleroi. La police a précisé que l'hôtel de police resterait "inaccessible le temps de l'enquête d'usage".
Cette agression survient alors que le niveau d'alerte terroriste en Belgique, touchée le 22 mars par des attentats dans sa capitale, Bruxelles, est maintenu au niveau 3 (correspondant à une menace "possible et vraisemblable) sur une échelle en comprenant quatre.
"Acte ignoble"
Le ministre de l'Intérieur belge Jan Jambon, qui a dénoncé un "acte ignoble à Charleroi" sur son compte Twitter, a indiqué qu'une évaluation du niveau de cette menace terroriste était en cours, par l'organisme indépendant qui en est en charge.
Le Premier ministre belge a aussi réagi sur Twitter:
Sur le qui-vive, la police belge a effectué des dizaines de perquisitions antiterroristes depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, préparés depuis la Belgique et auxquels ont participé des jihadistes belges.
Selon le ministère belge de l'Intérieur, il y a 457 Belges partis combattre à un moment ou un autre en Syrie ou en Irak, ou ayant eu l'intention de s'y rendre, dont près d'un tiers de femmes et d'enfants.
Sur ces 457 personnes ayant rejoint ou tenté de rejoindre les rangs des groupes jihadistes, 266 sont toujours en Syrie ou en Irak, dont 90 sont portées disparues et ont vraisemblablement été tuées, selon des chiffre de l'Organe belge de coordination de l'analyse de la menace (Ocam).
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"Le décès de l'agresseur à la machette est confirmé", a indiqué la police de Charleroi sur son compte Twitter, après avoir indiqué dans un premier temps qu'il était encore en vie.
"Les deux collègues sont hors de danger", a par ailleurs précisé la police de cette ville de Wallonie, située à une soixantaine de kilomètres au sud de Bruxelles. Selon l'agence Belga, une des policières a été atteinte "à hauteur du visage" et a été hospitalisée, tandis que sa collègue n'était que "très légèrement touchée".
L'attaque a eu lieu en fin d'après-midi devant l'hôtel de police de Charleroi. La police a précisé que l'hôtel de police resterait "inaccessible le temps de l'enquête d'usage".
L'agresseur des deux policières à la machette à #Charleroi, serait mort ! https://t.co/eSt9VHS3FX? pic.twitter.com/uOkyQFGpxd
— Marc Hunter News (@marchunternews) 6 août 2016
Cette agression survient alors que le niveau d'alerte terroriste en Belgique, touchée le 22 mars par des attentats dans sa capitale, Bruxelles, est maintenu au niveau 3 (correspondant à une menace "possible et vraisemblable) sur une échelle en comprenant quatre.
"Acte ignoble"
Le ministre de l'Intérieur belge Jan Jambon, qui a dénoncé un "acte ignoble à Charleroi" sur son compte Twitter, a indiqué qu'une évaluation du niveau de cette menace terroriste était en cours, par l'organisme indépendant qui en est en charge.
Acte ignoble à #charleroi . Tout mon soutien pour les 2 policiers blessés ainsi qu'à leurs collègues et familles. Évaluation OCAM en cours.
— Jan Jambon (@JanJambon) 6 août 2016
Le Premier ministre belge a aussi réagi sur Twitter:
Je condamne l'attaque à Charleroi avec force. Pensées vont aux victimes, leurs proches et les policiers. Nous suivons la situation de près.
— Charles Michel (@CharlesMichel) 6 août 2016
Sur le qui-vive, la police belge a effectué des dizaines de perquisitions antiterroristes depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, préparés depuis la Belgique et auxquels ont participé des jihadistes belges.
Selon le ministère belge de l'Intérieur, il y a 457 Belges partis combattre à un moment ou un autre en Syrie ou en Irak, ou ayant eu l'intention de s'y rendre, dont près d'un tiers de femmes et d'enfants.
Sur ces 457 personnes ayant rejoint ou tenté de rejoindre les rangs des groupes jihadistes, 266 sont toujours en Syrie ou en Irak, dont 90 sont portées disparues et ont vraisemblablement été tuées, selon des chiffre de l'Organe belge de coordination de l'analyse de la menace (Ocam).
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