Deux chercheurs lancent l'alerte: les données du cerveau ne sont pas assez protégées
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Si vous avez faim, et qu’on vous montre une image d’un superbe plat de pâtes, votre cerveau envoie des signaux. Si on vous montre une image d’épinards bouillis et que vous détestez ça, votre cerveau réagit tout autant. Imaginez un monde, pas forcément si lointain, où quelqu’un pourra hacker ces données. Ne commençons pas tout de suite à nous inquiéter, cela est encore loin.
Aujourd’hui, les ingénieurs ont créé des interfaces cerveaux-machines (ICM) qui mesurent l’activité cérébrale et peuvent avoir de multiples utilisations. À long terme, les chercheurs veulent d’ailleurs utiliser cette technologie à des fins cliniques notamment pour permettre à des tétraplégiques de retrouver de l’autonomie. Pour autant, des chercheurs américains tirent la sonnette d’alarme: non réglementées, les ICM pourraient avoir une utilisation malveillante, raconte un reportage de Motherboad.
Pour Howard Chizeck, chercheur à l’université de Washington, il faut impérativement commencer à se pencher sur les questions de protection des données de notre cerveau. «Il n’y a vraiment plus beaucoup de temps, si on ne le fait pas maintenant, ce sera trop tard», explique-t-il à la journaliste. Mais que craignent-ils vraiment? Qu’un jour, l’utilisation des ICM se démocratisent dans la vie de tous les jours, notamment des applications ... Lire la suite