Suite à sa prise de position sur les armes à feu, Daisy Ridley a dû fermer son compte Instagram
Le message faisait référence à une séquence des Teen Choice Awards dimanche soir, cérémonie à laquelle elle a assisté, et où plusieurs proches de victimes de fusillades sont montés sur scène pour honorer leur mémoire. Un moment qui a touché l'actrice, puisque sur le réseau social, celle-ci faisait part de son émotion, selon Metro UK:
"Alors que j'étais assise dans le public hier soir, des larmes coulaient sur mon visage pendant l'hommage à ceux qui ont perdu leur vie à cause des armes à feu. Je n'ai pas pu prendre une belle photo du groupe sur la scène mais ils étaient tellement courageux. C'était un vrai moment de communion. Nous nous devons d'arrêter la violence."
Un message de paix qui a n'a pas plu à certains followers de la star, gênés de la voir prendre une telle position politique. "Tu as perdu un fan. Vu ton manque de recherches et ton évident manque de connaissances sur le sujet, tu ne devrais pas en parler" écrit un utilisateur, dont le message a été retranscrit par The Nerdy Bird. Un autre a eu une réponse bien plus tranchée: "S'il te plait ne commence pas avec les messages de gauche. Nous sommes tous contre la violence. Ce sont les gens qui tuent pas les armes. Ne gâche pas Star Wars pour nous."
Certains en ont profité pour ironiser, l'un d'entre eux écrivant: "On s'arme comme tu étais armée dans Star Wars. Quand tu vois des méchants tuer et détruire, la violence justifiée EST la réponse."
Ces messages ne sont qu'un échantillon des commentaires qu'a reçus l'actrice, le message ayant été supprimé, il est désormais impossible de les consulter. The Nerdy Bird souligne la présence de nombreux commentaires de soutien, mais également que des messages bien pires pourraient avoir motivé Daisy Ridley à fermer son compte.
L’interprète de Rey dans "Star Wars: le réveil de la force" a brièvement réactivé son compte, afin de publier un message expliquant son départ, avant de le refermer:
Message from Daisy following the recent events https://t.co/g2fk1pGmei #DaisyRidley pic.twitter.com/uzatORKYzm
— Daisy Ridley Source (@daisyridleynet) 3 août 2016
"Salut à tous! Je voulais expliquer pourquoi je fais une pause... Je veux juste moins être sur mon téléphone! J'essaie d'être plus présente et je vais être très prise pendant les prochains mois et donc je voulais moins de distractions... Tout va bien :). J'apprécie toujours le soutien et l'amour de la communauté Instagram!"
Le problème du harcèlement sur les réseaux sociaux
Avant que Daisy Ridley ne supprime son compte, c'est l'ancienne championne de tennis Martina Navratilova qui se plaignait de messages haineux, dans un tweet publié mardi:
Due to too many trolls that I got tired of reading and blocking,I am taking a sabbatical from conversing... Will be posting only for a while
— Martina Navratilova (@Martina) 2 août 2016
"À cause du nombre trop important de trolls dont je dois lire et bloquer les messages, je vais faire une pause dans mes conversations... Je vais me contenter de publier pendant un moment"
Ouvertement lesbienne et très engagée contre Donald Trump, Martina Navratilova est une cible pour les comptes qui soutiennent le candidat républicain, si bien que celle-ci annonce qu'elle arrêtera de lire les tweets qui lui sont adressés. Elle se contente désormais de partager des articles de presse.
Un cas plus médiatisé: celui de l'actrice Leslie Jones, une des têtes d'affiche du reboot de "S.O.S Fantômes", qui a elle claqué la porte de Twitter, épuisée de recevoir des messages racistes et misogynes:
I feel like I'm in a personal hell. I didn't do anything to deserve this. It's just too much. It shouldn't be like this. So hurt right now.
— Leslie Jones (@Lesdoggg) 19 juillet 2016
"C'est l'enfer. Je n'ai rien fait pour mériter ça. C'est trop. Cela ne devrait pas se passer comme ça. Je suis tellement blessée.
I leave Twitter tonight with tears and a very sad heart.All this cause I did a movie.You can hate the movie but the shit I got today...wrong
— Leslie Jones (@Lesdoggg) 19 juillet 2016
"Je quitte Twitter ce soir en larmes et le cœur très triste. Tout cela parce que j'ai fait un film. Vous avez le droit de détester le film mais la m***e que j'ai reçu aujourd'hui...c'est mal"
Twitter I understand you got free speech I get it. But there has to be some guidelines when you let spread like that. You can see on the
— Leslie Jones (@Lesdoggg) 19 juillet 2016
Profiles that some of these people are crazy sick. It's not enough to freeze Acct. They should be reported.
— Leslie Jones (@Lesdoggg) 19 juillet 2016
"Twitter je comprends que tu prônes la liberté d'expression, mais il doit y avoir des règles quand tu laisses (la haine) s'étendre comme ça. Tu vois sur les profils que certains de ces gens sont fous et malades. Ce n'est pas assez de bloquer les comptes, ils devraient être signalés."
L'actrice est allée jusqu'à poster des exemples des tweets haineux qu'elle a reçu, la comparant notamment à un singe:
Exposing I hope y'all go after them like they going after me pic.twitter.com/ojK5FdIA0H
— Leslie Jones (@Lesdoggg) 18 juillet 2016
I just don't understand pic.twitter.com/N9xWoXPttu
— Leslie Jones (@Lesdoggg) 18 juillet 2016
"Ton 'S.O.S Fantômes' n'est pas le premier avec un singe dedans"
Leslie Jones est revenue sur le réseau social depuis, un des principaux instigateurs du harcèlement contre l'actrice ayant été banni de Twitter.
Les réseaux sociaux sont régulièrement pointés du doigt pour leur laxisme envers les discours haineux, mais il semblerait que ces derniers commencent enfin à réagir. La semaine dernière, le Washington Post annonçait qu'Instagram allait prochainement intégrer un outil de filtrage des commentaires personnalisés. Chaque utilisateur pourra alors configurer une liste de mots qu'il souhaite bannir des réponses à ses publications.
Lire aussi :
• Découvrez la 1ère bande-annonce déjantée du reboot de "Ghostbusters"
• L'actrice de Star Wars VII, Daisy Ridley, annonce qu'elle est atteinte d'endométriose
• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez-nous sur notre page Facebook
» À voir également sur Le HuffPost: