Frank Ocean, le chanteur passé maître dans la torture du teasing
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Il faut se résoudre à l'évidence: Frank Ocean nous a trollé. Pas seulement les médias, mais les fans aussi. Ce lundi 1er août, chacun a cru qu'il finirait sa journée avec son nouveau disque, Boys Don't Cry, aux oreilles. Encensé par la presse en 2012 à l’occasion de la sortie de son tout premier album studio, Channel Orange, le membre du (défunt) collectif Odd Future n’a cessé depuis des mois de jouer avec les nerfs de ses fans, réduits à scruter la moindre évolution des lignes de code sur son site ou à réécouter Channel Orange en boucle.
Annoncé en 2015 pour le mois de juillet, le deuxième album a été reporté à de multiples reprises (comme le chanteur s'en amuse avec une fausse fiche de prêt aux multiples entrées), sans que personne ne puisse s’expliquer pourquoi si ce n'est qu'il polit son œuvre.
On a beau l’avoir entendu chanter sur un titre incontournable du dernier album de Kanye West, avoir savouré son influence reconnaissable entre mille sur l’un des meilleurs titres du dernier opus de James Blake (si ce n’est le meilleur), son projet à lui manque encore aux étagères virtuelles des sites de streaming musical. Au point que ses promesses non tenues deviennent un running gag à l’emploi sur les réseaux sociaux pour les amateurs de likes et de retweets.
Me listening to this new imaginary Frank Ocean album pic.twitter.com/glzYasiuE6
— WORLD STAR FANS ... Lire la suite