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Июнь
2016

La manifestation anti-loi Travail dégénère à Rennes, pas à Paris

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LOI TRAVAIL - Il n'y a pas qu'à Paris que les opposants à la réforme du code du Travail étaient réunis jeudi 23 juin. Au-delà du cortège parisien sous très haute surveillance, des défilés ont eu lieu dans les principales villes de province. Si globalement les débordements ont été moins nombreux que lors des précédentes journées d'action, des casseurs ont tout de même sévi dans plusieurs métropoles.

Pas à Paris, où jusqu'à la dispersion du cortège autour de la place de la Bastille, aucun écart n'avait été signalé, même si quelques manifestants avaient tenté de quitter le parcours officiel pour rejoindre les rues adjacentes. Une petite centaine de personnes avaient été interpellées avant 14h et le coup d'envoi de la manifestation, signe d'une vigilance particulière des forces de l'ordre particulièrement présentes.

La manifestation s'est déroulée dans "dans des conditions optimales" sans casse ni heurts, a salué le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, lors d'une visite au siège de la préfecture de police.

Policiers et gendarmes n'ont cependant pas pu empêcher que des manifestations sauvages partent dans d'autres quartiers de la capitale, plus ou moins proches de Bastille. Ce fut le cas place la Bourse où gare de Lyon où des manifestants ont tenté de bloquer les voies.






Grosses dégradations à Rennes

Ces petits événements parisiens n'ont en revanche rien à voir avec les dégâts causés à Rennes par des casseurs qui n'étaient pas surveillés par un dispositif de policier équivalent à celui de la capitale. Le cortège syndical de 1500 personnes (source police) a défilé de midi à 13H30, précédé de quelques 300 jeunes dont certains encagoulés, qui ont peint de nombreux tags. Puis une "manifestation sauvage" de près d'un millier de personnes a poursuivi, hors parcours déclaré, son défilé dans les rues, en début d'après-midi.

De nombreuses agences bancaires, immobilières ou d'assurances ont d'abord été taguées, puis, dans un deuxième temps, certains manifestants s'en sont pris aux vitrines, les brisant à l'aide de marteaux. Parmi les tags: "ça passe et ça casse", "Re-péter", ou "Et ma prime à la casse?".








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