Loi Travail: La violente charge de Laurent Berger, le patron de la CFDT, contre Philippe Martinez et la CGT
LOI TRAVAIL - Laurent Berger règle ses comptes. Le secrétaire général de la CFDT déplore "un jeu de rôles" entre la CGT et le gouvernement et estime que les blocages contre la loi Travail "viennent de salariés et d’agents qui ne sont pas concernés par le projet de loi" dans une interview au Journal du Dimanche de ce 12 juin.
"Je constate que les blocages viennent de salariés et d’agents qui ne sont pas concernés par le projet de loi. Il ne faut pas non plus accepter la dérive des mouvements d’extrême gauche, qui saccagent des locaux de la CFDT ou insultent des salariés", souligne le leader du syndicat réformiste, appelant à "faire attention, poser les limites" car "on ne peut pas tout tolérer".
"Si l'extrême droite avait empêché la parution des journaux..."
Particulièrement dans la ligne de mire de Laurent Berger, la CGT et ses "postures". "Nous assistons à un jeu de rôles où chacun prétend montrer ses muscles. Il y a d’un côté un gouvernement en difficulté et de l’autre une organisation syndicale qui a voulu refaire son unité", estime le patron de la CFDT. "Si l'extrême droite avait empêché la parution des journaux, nous serions un million dans la rue" selon lui.
Laurent Berger évoque le "chantage" au tract exercé par la CGT, qui a bloqué le 26 mai la parution des titres de presse qui refusaient de publier une tribune sous forme de tract contre la loi Travail. Seul le quotidien communiste L'Humanité avait accepté de publier en bonne place cette tribune aux couleurs de la CGT signée de son dirigeant Philippe Martinez. Le journal fondé par Jean Jaurès était donc le seul titre national disponible en kiosque ce jour-là.
Enfin pour Laurent Berger, le gouvernement n'est pas exempt de tout reproche et son projet de loi "hystérise la société". Selon lui, le premier projet du gouvernement était "inacceptable" et "ce ressenti très négatif a perduré alors que le texte a largement évolué en faveur des salariés, grâce à notre action".
Pas sûr que cette argumentation convainque Philippe Martinez. Dans le même JDD de ce 12 juin, le dirigeant de la CGT se veut en tout cas optimiste et prédit que la nouvelle manifestation nationale prévue contre la loi Travail mardi sera "au-dessus du 31 mars" en termes de mobilisation.
» À voir également sur le HuffPost:
"Je constate que les blocages viennent de salariés et d’agents qui ne sont pas concernés par le projet de loi. Il ne faut pas non plus accepter la dérive des mouvements d’extrême gauche, qui saccagent des locaux de la CFDT ou insultent des salariés", souligne le leader du syndicat réformiste, appelant à "faire attention, poser les limites" car "on ne peut pas tout tolérer".
"Si l'extrême droite avait empêché la parution des journaux..."
Particulièrement dans la ligne de mire de Laurent Berger, la CGT et ses "postures". "Nous assistons à un jeu de rôles où chacun prétend montrer ses muscles. Il y a d’un côté un gouvernement en difficulté et de l’autre une organisation syndicale qui a voulu refaire son unité", estime le patron de la CFDT. "Si l'extrême droite avait empêché la parution des journaux, nous serions un million dans la rue" selon lui.
Laurent Berger évoque le "chantage" au tract exercé par la CGT, qui a bloqué le 26 mai la parution des titres de presse qui refusaient de publier une tribune sous forme de tract contre la loi Travail. Seul le quotidien communiste L'Humanité avait accepté de publier en bonne place cette tribune aux couleurs de la CGT signée de son dirigeant Philippe Martinez. Le journal fondé par Jean Jaurès était donc le seul titre national disponible en kiosque ce jour-là.
Enfin pour Laurent Berger, le gouvernement n'est pas exempt de tout reproche et son projet de loi "hystérise la société". Selon lui, le premier projet du gouvernement était "inacceptable" et "ce ressenti très négatif a perduré alors que le texte a largement évolué en faveur des salariés, grâce à notre action".
Pas sûr que cette argumentation convainque Philippe Martinez. Dans le même JDD de ce 12 juin, le dirigeant de la CGT se veut en tout cas optimiste et prédit que la nouvelle manifestation nationale prévue contre la loi Travail mardi sera "au-dessus du 31 mars" en termes de mobilisation.
LIRE AUSSI :
• El Khomri et Martinez se cherchent sans se trouver avant l'Euro
• Rescapé du Bataclan, ce cheminot gréviste en a marre d'être considéré comme "un preneur d'otages"
• Transports, poubelles... L'Euro galère peut commencer
• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez-nous sur notre page Facebook
» À voir également sur le HuffPost: