La Fnac tente le tout pour le tout pour emporter Darty face à Conforama
DISTRIBUTION - La Fnac a indiqué ce 25 avril dans un nouveau communiqué qu'elle détenait maintenant 17,70% du capital de Darty, et qu'elle relèverait une troisième fois son offre, à 170 pence par action (Darty étant cotée à Londres), devançant ainsi son rival Conforama dans l'acquisition de l'enseigne d'électroménager. Le distributeur a également précisé que ce serait sa dernière offre.
Les deux distributeurs se sont déjà livrés une féroce bataille de surenchère le 21 avril jusqu'à 160 pence par action, faisant monter la valorisation de Darty à plus de 1,09 milliard d'euros.
La Fnac avait envoyé un premier communiqué quelques minutes avant le second, dans lequel elle indiquait détenir 9,20% de Darty et elle prévenait qu'elle annoncerait "très prochainement le relèvement de son offre", qui serait "l'ultime surenchère de Fnac".
Conforama a indiqué prendre note de cette nouvelle proposition. Le groupe indique "examiner la situation et demande aux actionnaires de Darty de ne pas prendre de décisions hâtives".
L'intersyndicale Darty rejette "le rapprochement souhaité par la Fnac"
La bataille est pourtant loin d'être gagnée pour la Fnac. Le 22 au soir, l'intersyndicale de Darty a exprimé sa préférence pour le projet de reprise proposé par Conforama, jugeant qu'il permettait d'"assurer l'avenir" de leur entreprise alors que celui de la Fnac signifierait "un fiasco pour l'emploi" des deux enseignes.
"L’ensemble du personnel Darty, toutes catégories confondues, ainsi que l’ensemble des organisations syndicales qui les représentent, rejettent clairement le rapprochement souhaité par la Fnac", ont annoncé dans un communiqué la CAT, la CFE-CGC, la CGT, la CFDT, la CFTC et FO.
Ils ont jugé que ce projet "n’a pas la capacité de rendre pérenne (leur) entreprise et ne pourra aboutir qu’à un fiasco total sur l’emploi des deux enseignes".
"Dès lors, il nous apparaît qu’en l’état le projet de Conforama qui vise à créer un leader européen de l’équipement de la maison, est plus en phase avec les attentes du personnel Darty et permet d’assurer l’avenir de notre entreprise", ont ajouté les signataires.
L'intersyndicale a expliqué son choix par ses inquiétudes sur la "situation de surendettement des deux enseignes Fnac et Darty", et a estimé que "plus de 3.000 salariés pourraient être impactés par la perte de leur emploi, et une quinzaine de magasins parisiens concernés par la décision de l’autorité de la concurrence".
Avant l'acquisition définitive, l'Autorité de la concurrence devra examiner les conséquences en termes d'implantation et pourrait demander des cessions de magasins si des établissements trop proches créaient un risque de monopole.
Après avoir relevé plusieurs fois leurs offres, la Fnac a proposé de reprendre Darty pour 1,04 milliard d'euros, tandis que Conforama proposait 1,09 milliard.
Les deux distributeurs se sont déjà livrés une féroce bataille de surenchère le 21 avril jusqu'à 160 pence par action, faisant monter la valorisation de Darty à plus de 1,09 milliard d'euros.
La Fnac avait envoyé un premier communiqué quelques minutes avant le second, dans lequel elle indiquait détenir 9,20% de Darty et elle prévenait qu'elle annoncerait "très prochainement le relèvement de son offre", qui serait "l'ultime surenchère de Fnac".
Conforama a indiqué prendre note de cette nouvelle proposition. Le groupe indique "examiner la situation et demande aux actionnaires de Darty de ne pas prendre de décisions hâtives".
L'intersyndicale Darty rejette "le rapprochement souhaité par la Fnac"
La bataille est pourtant loin d'être gagnée pour la Fnac. Le 22 au soir, l'intersyndicale de Darty a exprimé sa préférence pour le projet de reprise proposé par Conforama, jugeant qu'il permettait d'"assurer l'avenir" de leur entreprise alors que celui de la Fnac signifierait "un fiasco pour l'emploi" des deux enseignes.
"L’ensemble du personnel Darty, toutes catégories confondues, ainsi que l’ensemble des organisations syndicales qui les représentent, rejettent clairement le rapprochement souhaité par la Fnac", ont annoncé dans un communiqué la CAT, la CFE-CGC, la CGT, la CFDT, la CFTC et FO.
Ils ont jugé que ce projet "n’a pas la capacité de rendre pérenne (leur) entreprise et ne pourra aboutir qu’à un fiasco total sur l’emploi des deux enseignes".
"Dès lors, il nous apparaît qu’en l’état le projet de Conforama qui vise à créer un leader européen de l’équipement de la maison, est plus en phase avec les attentes du personnel Darty et permet d’assurer l’avenir de notre entreprise", ont ajouté les signataires.
L'intersyndicale a expliqué son choix par ses inquiétudes sur la "situation de surendettement des deux enseignes Fnac et Darty", et a estimé que "plus de 3.000 salariés pourraient être impactés par la perte de leur emploi, et une quinzaine de magasins parisiens concernés par la décision de l’autorité de la concurrence".
Avant l'acquisition définitive, l'Autorité de la concurrence devra examiner les conséquences en termes d'implantation et pourrait demander des cessions de magasins si des établissements trop proches créaient un risque de monopole.
Après avoir relevé plusieurs fois leurs offres, la Fnac a proposé de reprendre Darty pour 1,04 milliard d'euros, tandis que Conforama proposait 1,09 milliard.
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