TGV, Intercités, TER... Ce qu'il faut savoir sur le trafic lors de la grève SNCF du 26 avril
TRANSPORTS – La grève organisée mardi 26 avril à la SNCF à l'appel de tous les syndicats, pour "peser" sur les négociations en cours sur leurs conditions de travail, devrait perturber fortement le trafic: la direction prévoit un TGV et un Transilien sur deux en circulation en moyenne.
Quatre TER sur dix, et un Intercité sur trois devraient également circuler, a indiqué à l'AFP la direction. Le trafic sera "quasi-normal" sur les grandes lignes internationales, mais il n'y aura pas de train de nuit.
C'est la troisième grève en huit semaines à la SNCF. Les appels à la grève courent de lundi 19h à mercredi 8h, mais la direction ne prévoit pas de répercussions sur le trafic lundi soir.
Ainsi la circulation du RER A devrait être normale mais sur la ligne B, on attend un train sur deux, un sur trois sur les lignes C et D et deux sur trois sur la ligne E. Sur le Transilien, si la moyenne sera d'un train sur deux, des disparités sont à prévoir selon les lignes, selon la SNCF.
Sur les lignes TGV, trois trains sur quatre circuleront sur l'axe Est, six sur dix en Bretagne et Pays-de-la-Loire, un sur deux dans le sud-ouest, le sud-est et le nord.
"Un mouvement plus ferme pourrait être envisagé"
Lors de la précédente grève unitaire, le 9 mars, seulement un tiers des trains avaient circulé. Elle avait été suivie par 35,5% des personnels selon la direction et, de source syndicale, par plus de 60% des conducteurs et contrôleurs.
Mardi ne sera sans doute pas la dernière journée de mobilisation, selon les syndicats. "Un mouvement plus ferme pourrait être envisagé" en l'absence "d'ouverture de réelles négociations prenant en compte les propositions alternatives des organisations syndicales", prévient Thierry Nier, porte-parole de la CGT-cheminots.
Ces négociations, menées à l'échelle de la branche et au sein du groupe public, doivent aboutir avant mi-2016 à harmoniser les règles de travail dans le secteur (fret/voyageurs, SNCF/privé). Objectif: aborder dans de bonnes conditions (de sécurité et sans dumping social) l'ouverture totale à la concurrence. Les échéances se précisent: les lignes TGV devront s'ouvrir à la concurrence à partir de 2020 et TER/Intercités à compter de 2023.
Comme le 9 mars, la grève est aussi l'occasion de réclamer des embauches pour remédier aux "urgences" et notamment les suppressions de TER dans plusieurs régions, faute de conducteurs, ainsi que l'ouverture rapide de discussions salariales.
Quatre TER sur dix, et un Intercité sur trois devraient également circuler, a indiqué à l'AFP la direction. Le trafic sera "quasi-normal" sur les grandes lignes internationales, mais il n'y aura pas de train de nuit.
#Grève #SNCF du mardi 26 avril : le trafic sera perturbé. 1 #TGV sur 2 ; 1 #Transilien sur 2 ; 4 #TER sur 10 ; 1 #Intercités sur 3
— SNCF Newsroom (@SNCF_infopresse) 24 avril 2016
C'est la troisième grève en huit semaines à la SNCF. Les appels à la grève courent de lundi 19h à mercredi 8h, mais la direction ne prévoit pas de répercussions sur le trafic lundi soir.
Ainsi la circulation du RER A devrait être normale mais sur la ligne B, on attend un train sur deux, un sur trois sur les lignes C et D et deux sur trois sur la ligne E. Sur le Transilien, si la moyenne sera d'un train sur deux, des disparités sont à prévoir selon les lignes, selon la SNCF.
Sur les lignes TGV, trois trains sur quatre circuleront sur l'axe Est, six sur dix en Bretagne et Pays-de-la-Loire, un sur deux dans le sud-ouest, le sud-est et le nord.
"Un mouvement plus ferme pourrait être envisagé"
Lors de la précédente grève unitaire, le 9 mars, seulement un tiers des trains avaient circulé. Elle avait été suivie par 35,5% des personnels selon la direction et, de source syndicale, par plus de 60% des conducteurs et contrôleurs.
Mardi ne sera sans doute pas la dernière journée de mobilisation, selon les syndicats. "Un mouvement plus ferme pourrait être envisagé" en l'absence "d'ouverture de réelles négociations prenant en compte les propositions alternatives des organisations syndicales", prévient Thierry Nier, porte-parole de la CGT-cheminots.
Ces négociations, menées à l'échelle de la branche et au sein du groupe public, doivent aboutir avant mi-2016 à harmoniser les règles de travail dans le secteur (fret/voyageurs, SNCF/privé). Objectif: aborder dans de bonnes conditions (de sécurité et sans dumping social) l'ouverture totale à la concurrence. Les échéances se précisent: les lignes TGV devront s'ouvrir à la concurrence à partir de 2020 et TER/Intercités à compter de 2023.
Comme le 9 mars, la grève est aussi l'occasion de réclamer des embauches pour remédier aux "urgences" et notamment les suppressions de TER dans plusieurs régions, faute de conducteurs, ainsi que l'ouverture rapide de discussions salariales.
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