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Апрель
2016

Nucléaire: comment le gouvernement a enterré une promesse à laquelle personne ne croyait

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La récente annonce par la ministre de l’Energie Ségolène Royal du report de la partie de la programmation pluriannuelle de l’énergie consacrée au nucléaire a confirmé l’analyse de tous ceux qui jugeaient inaccessible l’objectif de 50% d’électricité d’origine nucléaire en 2025, voulu par François Hollande pour se rapprocher des écologistes. En reportant les arbitrages, l’ambition de départ se dégonfle. Certes, cet objectif est inscrit dans la loi de transition énergétique d’août 2015. Mais pour l’instant, dans le cas d’ici là d’une mise en production de l’EPR de Flamanville (d’une puissance de 1,65 gigawatt) compensée par la fermeture de deux réacteurs en exploitation (éventuellement ceux de Fessenheim, de 900 mégawatts chacun) afin de respecter le plafond de 63,2 gigawatts prévu par la loi, on est très loin du seuil de 50%. Dans son dernier rapport publié en février dernier, la Cour des comptes avait d’ailleurs estimé que, «à hypothèses constantes de consommation et d’exportation d’électricité à cet horizon, l’objectif fixé par la loi aurait pour conséquence de réduire d’environ un tiers la production nucléaire, soit l’équivalent de la production de 17 à 20 réacteurs». Soit dix fois plus que les perspectives actuelles. Le grand écart! Convergence d’avis critiques Anne Lauvergeon, ex-présidente d’Areva, avait jugé dès 2013 que le projet n’était pas «réaliste», sauf à «arrêter une ... Lire la suite