ru24.pro
Новости по-русски
Февраль
2016

«Trois souvenirs de ma jeunesse», le film qui éclipse tous les autres

0
Trois souvenirs de ma jeunesse a valu à Arnaud Desplechin le César du meilleur réalisateur à la 69e cérémonie, ce vendredi 26 février. Nous republions notre critique parue au moment du Festival de Cannes où le film était sélectionné, à la Quinzaine des Réalisateurs.  

Au Festival de Cannes, des films, il y en a tous les jours. Plein. Des très bien, et des moins bien… Et puis il arrive qu’un seul éclipse tous les autres; un film qui se détache si évidemment du lot qu’il n’y aurait pas grand sens à en parler parmi les autres, dans le flux. Un film aussi dont on sait déjà que quand l’excitation cannoise sera retombée, il sera toujours là, il restera. Bonne nouvelle pour tous ceux qui ne sont pas au Festival, ce film, Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin, présenté à la Quinzaine des réalisateurs, sort en salle dans toute la France mercredi prochain 20 mai.

À lire aussi Arnaud Desplechin: «J’aime bien quand le monde est pluriel, je le trouve plus sexy»   LIRE L'ENTRETIEN

Dès le début, c’est là-bas, mais ici. Aujourd’hui, mais autrefois. Lui, mais pas le même –et pourtant si, tel qu’en lui-même enfin la vie le change. Lui, Paul, Paul Dédalus. C’était le nom du personnage joué par Mathieu Amalric dans le deuxième long métrage d’Arnaud Desplechin, Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), en 1996. On retrouve Amalric, il est… au Tadjikistan, il s’en va, rentre en France. Il ... Lire la suite