Lego prive le dissident chinois Ai Weiwei de ses briques, les internautes se font un plaisir d'organiser une collecte
ART - "Je suis profondément désolé de vous informer que nous ne sommes pas en mesure de soutenir l'exposition Andy Warhol | Ai Weiwei en validant votre commande". La réponse de Lego à l'artiste chinois dissident Ai Weiwei qui souhaitait acheter une quantité importante de ses célèbres briques en plastique pour une exposition en Australie est très mal passée.
"Le refus de Lego de vendre à un artiste est un acte de censure et de discrimination", a dénoncé l'artiste sur les réseaux sociaux, ne croyant pas un instant à l'argument de la marque de ne pas vouloir s'impliquer dans des projets politiques et assurant que le géant du jouet préfère en réalité s'attirer les faveurs du gouvernement chinois pour ne pas entraver l'ouverture d'un parc Legoland à Shanghai.
Une situation qui a outré les internautes. Après avoir vu le message de l'artiste, accompagné sur Instagram d'une photo de Lego vidés dans une cuvette de toilettes en référence au célèbre urinoir utilisé par Duchamp, nombre d'entre eux ont proposé d'envoyer leurs briques afin de permettre l'achèvement de l'oeuvre d'Ai Weiwei.
Cette générosité a touché le dissident chinois qui a annoncé dimanche en début de soirée qu'il allait se lancer dans la création d'une nouvelle oeuvre pour "défendre 'l'art politique'" en guise de réponse au géant danois.
Une projet qui sera composé... de Lego. "Ai Weiwei Studio annoncera bientôt plus de détails et une collecte de briques sera organisée dans plusieurs villes [...] afin de lutter contre cette attaque envers la créativité et la liberté d'expression", peut-on lire dans un message de l'artiste.
"Le refus de Lego de vendre à un artiste est un acte de censure et de discrimination", a dénoncé l'artiste sur les réseaux sociaux, ne croyant pas un instant à l'argument de la marque de ne pas vouloir s'impliquer dans des projets politiques et assurant que le géant du jouet préfère en réalité s'attirer les faveurs du gouvernement chinois pour ne pas entraver l'ouverture d'un parc Legoland à Shanghai.
Une situation qui a outré les internautes. Après avoir vu le message de l'artiste, accompagné sur Instagram d'une photo de Lego vidés dans une cuvette de toilettes en référence au célèbre urinoir utilisé par Duchamp, nombre d'entre eux ont proposé d'envoyer leurs briques afin de permettre l'achèvement de l'oeuvre d'Ai Weiwei.
.@LEGO_Group this is about 10% of our #Lego collection. We won't be buying more. @aiww you're welcome to borrow it. pic.twitter.com/6mcq8RwXu3
— Dave Hall (@skwashd) 25 Octobre 2015We should donate our old lego to Ai Weiei @aiww for his install at National Gallery of Victoria, Aus. https://t.co/uueldY9bFG
— Andrew Paul Wood (@AndrewPaulWood) 25 Octobre 2015LEGO won't support @aiww, label his art "political".James wants to send lego to @aiww to make his brilliant art. pic.twitter.com/mqopJNj5Jd
— Jacqueline Who (@jacqueline_who) 25 Octobre 2015Is there a way to donate Lego bricks to Ai Weiwei? I’ve got a shit ton of the stuff https://t.co/YNG2S7yP17
— Steve Wart (@swartable) 24 Octobre 2015Cette générosité a touché le dissident chinois qui a annoncé dimanche en début de soirée qu'il allait se lancer dans la création d'une nouvelle oeuvre pour "défendre 'l'art politique'" en guise de réponse au géant danois.
Une projet qui sera composé... de Lego. "Ai Weiwei Studio annoncera bientôt plus de détails et une collecte de briques sera organisée dans plusieurs villes [...] afin de lutter contre cette attaque envers la créativité et la liberté d'expression", peut-on lire dans un message de l'artiste.
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