J'ai testé le porno en réalité virtuelle
SEXUALITÉ - Regarder (et vivre) un film porno en 3D, c'est maintenant possible grâce aux casques de réalité virtuelle Oculus Rift. J'ai testé le concept. Verdict.
Il faut pouvoir imaginer qu'en enfilant une paire de lunettes de réalité virtuelle, on peut tout à coup basculer dans un autre monde, en 3D, comme si on y était. Tournant la tête à droite ou à gauche, en haut, en bas, ou se retournant, le décor est en 360°, et les personnages visibles partout. Cette paire de lunettes, baptisée Oculus Rift, est assez révolutionnaire pour que Mark Zuckerberg, le patron du réseau social Facebook, en ait fait l'acquisition, parce que "la mission d'Oculus est de vous permettre de faire l'expérience de l'impossible". Et quelle expérience est plus excitante que celle qui permet de faire l'amour avec un inconnu, comme on l'entend, sans crainte d'être jugé, sans risquer de maladie, sans risquer de compromis?
Il faut d'abord dire que la technologie et la pornographie avancent de pair depuis plus d'un siècle. L'appareil photo a d'abord servi à faire des nus, la première raison d'acheter un Polaroïd était de s'affranchir du laboratoire photographique, la première raison d'acheter un lecteur de VHS ou DVD était de pouvoir voir un porno à la maison et cesser ainsi de raser les murs à proximité des salles de cinémas classées X. L'Oculus Rift est promu au même avenir.
Du porno en réalité virtuelle
Marc Dorcel, célèbre producteur français de films porno, en a bien conscience: il vient de produire un film en deux versions (érotique et pornographique) qui permet au spectateur de voir des scènes de sexe en réalité virtuelle immersive en 360° et en 3D, où le virtuel ressemble de très près à la réalité. Concrètement cela donne quoi? Pour la démonstration, Dorcel a voulu immerger les gens à l'endroit précis où le film a été tourné.
Je me suis retrouvée allongée sur un grand lit en fourrure. Après avoir enfilé l'Oculus Rift, je me suis vue toujours sur le même lit, mais très étonnée de me découvrir un corps d'homme. Le film ayant été conçu par des hommes et pour des hommes, je n'ai pas le choix: c'est à eux que l'on veut leur donner la sensation de vivre réellement leurs fantasmes. Cinq femmes sont là qui se pressent autour de mon corps viril. Deux se précipitent sur mon entrejambe et libère une verge que j'ai fort grande et entreprennent sans attendre une fellation, avant d'enfourcher mon bel organe.
A gauche, deux femmes se caressent, à droite une autre se masturbe avec un gros vibromasseur rose et, se sentant sans doute trop éloignée de l'action centrale, met peu de coeur à son ouvrage. J'ai beau être certaine que ceci n'est pas mon corps, l'envie de tendre les bras, d'interagir avec elles, m'a traversé. Cette faculté de voir la pièce à 360° fait basculer de la notion de fiction, de cinéma, à celle d'une quasi-réalité, tout à fait troublante.
Il faut pouvoir imaginer qu'en enfilant une paire de lunettes de réalité virtuelle, on peut tout à coup basculer dans un autre monde, en 3D, comme si on y était. Tournant la tête à droite ou à gauche, en haut, en bas, ou se retournant, le décor est en 360°, et les personnages visibles partout. Cette paire de lunettes, baptisée Oculus Rift, est assez révolutionnaire pour que Mark Zuckerberg, le patron du réseau social Facebook, en ait fait l'acquisition, parce que "la mission d'Oculus est de vous permettre de faire l'expérience de l'impossible". Et quelle expérience est plus excitante que celle qui permet de faire l'amour avec un inconnu, comme on l'entend, sans crainte d'être jugé, sans risquer de maladie, sans risquer de compromis?
Il faut d'abord dire que la technologie et la pornographie avancent de pair depuis plus d'un siècle. L'appareil photo a d'abord servi à faire des nus, la première raison d'acheter un Polaroïd était de s'affranchir du laboratoire photographique, la première raison d'acheter un lecteur de VHS ou DVD était de pouvoir voir un porno à la maison et cesser ainsi de raser les murs à proximité des salles de cinémas classées X. L'Oculus Rift est promu au même avenir.
Du porno en réalité virtuelle
Marc Dorcel, célèbre producteur français de films porno, en a bien conscience: il vient de produire un film en deux versions (érotique et pornographique) qui permet au spectateur de voir des scènes de sexe en réalité virtuelle immersive en 360° et en 3D, où le virtuel ressemble de très près à la réalité. Concrètement cela donne quoi? Pour la démonstration, Dorcel a voulu immerger les gens à l'endroit précis où le film a été tourné.
Je me suis retrouvée allongée sur un grand lit en fourrure. Après avoir enfilé l'Oculus Rift, je me suis vue toujours sur le même lit, mais très étonnée de me découvrir un corps d'homme. Le film ayant été conçu par des hommes et pour des hommes, je n'ai pas le choix: c'est à eux que l'on veut leur donner la sensation de vivre réellement leurs fantasmes. Cinq femmes sont là qui se pressent autour de mon corps viril. Deux se précipitent sur mon entrejambe et libère une verge que j'ai fort grande et entreprennent sans attendre une fellation, avant d'enfourcher mon bel organe.
A gauche, deux femmes se caressent, à droite une autre se masturbe avec un gros vibromasseur rose et, se sentant sans doute trop éloignée de l'action centrale, met peu de coeur à son ouvrage. J'ai beau être certaine que ceci n'est pas mon corps, l'envie de tendre les bras, d'interagir avec elles, m'a traversé. Cette faculté de voir la pièce à 360° fait basculer de la notion de fiction, de cinéma, à celle d'une quasi-réalité, tout à fait troublante.
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