Mémoires vivantes en mouvement dans la Caraïbe et l’Amérique latine. L'exemple de la migration haïtienne en lusophonie et en hispanophonie américaines
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[versions espagnole, anglaise et portuguaise infra]
Appel à contributions pour un ouvrage collectif
Mémoires vivantes en mouvement dans la Caraïbe et l’Amérique latine
Exemple de la migration haïtienne en lusophonie et en hispanophonie américaines
Qui peut faire taire cette Terre ?
Elle souffle, elle chauffe, elle nourrit, s’y cachent tant de mystères, entre autres l’histoire qui fait monde. Elle, elle est aussi belle que dangereuse mue par des mouvements tantôt volcaniques, tantôt sismiques, tantôt cycloniques, elle n’a de cesse de vouloir dire comme une sorte d’exutoire. Terre maternelle, terre matricielle, place au verbe.
Dans le processus de mondialisation considéré comme une entente géopolitique, afin de permettre la libre circulation des marchandises et des hommes, outre cet aspect mercantile et de mobilité civile d’un espace à l’autre, des enjeux plus sensibles ont été mis en exergue depuis l’émergence de nouveaux partenaires dans la sphère internationale. Un équilibre apparent avec à la tête les États-Unis se trouve mis à mal par l’insubordination de chefs d’États aux mœurs opposées. Ces oppositions remettent en question l’ordre établi et donnent lieu à des conflits voire des guerres, aux revendications des peuples, lesquels au final luttent pour vivre dignement. Les caravanes de migrants qui vont du Sud vers le Nord, des périphéries aux centres, rappellent sans fin que l’évolution ne change pas l’histoire mais la transforme. Le migrant se déplace pour les motivations qui sont celles de ses besoins, tout comme le nomade se déplaçait pour les motivations qui étaient aussi ses besoins. Plonger dans l’histoire de la migration, c’est prouver son essence, sentir ses racines, mais c’est surtout exister, c’est aussi sentir son être vibrer, se transformer au gré de ses besoins voire de ses désirs pour stimuler ses sens. Le jeu du passé, du présent et du futur constitue une connaissance où les acteurs des sociétés s’empressent de jouer leur rôle. C’est à cette mémoire vivante en mouvement qu’on cherchera à se référer, celle qui nous permet de comprendre nos rôles, nos besoins, nos désirs dans des sociétés en mouvement, en quête d’émancipations, de vérités, de créations comme marque d’authenticité. Une telle mémoire vivante puise dans ses traditions pour s’enraciner dans le temps et prendre forme dans le verbe, l’espace et la représentation. L’idée que tous les fragments manifestent la Païdeuma, la morphologie des cultures, n’est-elle pas la concrétisation de la mémoire vivante ? Cette quête totalisante de transformations infinies ne s’exprime-t-elle pas de l’intérieur dans la création ? Ce regain d’accessoires, de « trans-, de dé-, de post-, de tech- » ne dépossède-t-il pas l’homme de sa nature et de son humanité ? Décrivons-les telles qu’elles sont : des accessoires, et cherchons ces fragments, ses idées, cette création à notre époque où l’oubli du fragment cède la place à l’illusion, au spectre, au simulacre. La verticalité du mystère et l’horizontalité des possibles s’effacent au profit de la dispersion, du non-être, d’une existence du non-sens, sans attache, sans racine, de l’homme fragmenté, robotisé, machinisé, transformé en spectre, en zombi.
Mémoires vivantes, expression de la Païdeuma, regain de vie, de création, vous, acteurs du présent et de l’avenir, déposez vos analyses de fragment pour que la mémoire vive et le vivant existe. Penser la relation, c’est donner forme au non-être, le poïétiser. Haïti, cœur des indépendances, des luttes contre le colonialisme, interstice de la mondialisation, chantée, vendue, perdue, zombifiée, le ficus antillensis se renforce dans l’adversité. L’exemple d’Haïti nous semble l’illustration de cette mémoire vivante en mouvement, n’est-elle pas le « pays où l'on porte son passé et celui de ses ancêtres dans sa chair » ?
Au-delà des lois religieuses et civiles, la volonté des peuples interagit et permet le vivre ensemble grâce à la connaissance ancestrale, aux traditions, aux dénonciations des souffrances et des
incompréhensions, cette communication est un appel à cette vibration pour des propositions du care et de l’autonomie pour l’humain et son environnement.
Les axes que nous proposons pour l’analyse de ces mouvements migratoires haïtiens décentrés (territoire lusophone et hispanophone) – à titre indicatif et non limitatif – sont les suivants :
- l’éducation inclusive (le créole, l’histoire) ;
- la reconnaissance des savoirs des communautés dans un présent en mouvement dans la quête des possibles à créer à travers l’imaginaire collectif (l’art sous toutes ses formes) ;
- la réparation (témoignages, enjeux socio-économiques et politiques).
Processus de sélection et calendrier (rédaction en français, espagnol, anglais et portugais)
La sélection des propositions se fera en deux temps.
– Du 29 mars au 20 avril 2023 : envoi des abstracts et notices biobibliographiques. Les propositions de contribution devront comporter un titre et un résumé d’environ 400 mots maximum dans la langue habituelle de l’auteur. Elles devront être assorties d’une brève notice biobibliographique, n’excédant pas 150 mots.
– 30 avril 2023 : sélection des propositions. Les propositions retenues feront l’objet d’un article de
35 000 signes maximum, espaces comprises. Une notification parviendra aux auteurs le 2 mai 2023.
Date butoir pour la présentation des articles 30 mai 2023 à envoyer à malissa.conseil@hotmail.fr , en copie à belaise.max@wanadoo.fr et à nestorponce35@yahoo.fr pour un ouvrage collectif en décembre 2023.
RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS
ARTICLES
- L’article de recherche doit comprendre : a) le titre; b) Résumé explicatif de l’objet de l’article et des objectifs. c) 4 - 6 mots-clés.
- Le résumé doit être en espagnol/portugais, si l’article est en français et en français si l’article est en espagnol/portugais.
- De même, l’auteur doit expliquer si la présentation est liée à un projet de recherche en cours ou terminé, en mentionnant l’institution qui finance ou parraine le projet.
- Pour assurer l’anonymat pendant le processus d’évaluation, inclure sur une feuille séparée : a) Titre de l’article; b) Nom et prénom de l’auteur; c) Affiliation institutionnelle; d) Le dernier diplôme universitaire obtenu et l’établissement où il a été obtenu; e) Numéro ORCID; f) Courrier électronique; g) Domaine de recherche de l’article (littérature, musique, philosophie, etc.)
CRITIQUES
- Les revues doivent inclure des informations complètes sur le travail évalué (auteur, titre, presse, date de publication).
- Les évaluateurs doivent inclure un résumé concis du contenu, une description pertinente du sujet, ainsi que sa perspective générale, son argument ou son objectif; Il devrait offrir une évaluation critique du contenu et de sa contribution au domaine.
- Le livre examiné ne doit pas dépasser deux ans à compter de sa publication. À toutes fins, les normes bibliographiques de la revue seront suivies.
- Les critiques doivent être de 1200 à 1500 mots.
- Inclure une photographie de la couverture du livre examiné.
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Convocatoria para una obra colectiva
Memorias vivas en movimiento por el Caribe y América Latina
Ejemplo de la migración haitiana
¿Quién puede silenciar esta Tierra?
Esa sopla, calienta, alimenta, esconde en sus entrañas otros tantos misterios, entre otros la historia del mundo. Esta, tan hermosa como peligrosa mudada por movimientos algunas veces
volcánicas, otras veces sísmicas o tormentosas, no deja de transmitir como una válvula de escape. Tierra materna, tierra matricial, que viva la palabra.
Con el proceso de mundialización considerada como un acuerdo geopolítico para permitir la libre circulación de bienes y personas, además de este aspecto mercantil y de movilidad civil de un espacio a otro, se han puesto de relieve temas más sensibles desde el surgimiento de otros socios en el ámbito internacional. Un aparente equilibrio encabezado por Estados Unidos se ve socavado por la insubordinación de jefes de Estado de moral y tradiciones contrarias. Estas oposiciones cuestionan el orden establecido y dan lugar a las demandas de los pueblos que, en última instancia, luchan por vivir con dignidad. Las caravanas de migrantes que van de sur a norte, de las periferias a los centros, son un recordatorio interminable de que la evolución no cambia la historia sino que la transforma. El migrante se mueve por las motivaciones que son las de sus necesidades, el nómada se mueve por las motivaciones que son también sus necesidades. Sumergirse en la historia de la migración es probar la propia esencia, sentir las propias raíces, pero sobre todo es existir, es también sentir vibrar el propio ser, transformarse según las propias necesidades o incluso los propios deseos para estimular los sentidos. El juego de pasado, presente y futuro constituye un saber en el que los actores de las sociedades se apresuran a desempeñar su papel. Es a esta memoria viva en movimiento a la que buscaremos referirnos, la que nos permite comprender nuestros roles, nuestras necesidades, nuestros deseos en sociedades en movimiento, en busca de emancipación, verdades, creaciones como marca de autenticidad. Una memoria viva se nutre de sus tradiciones para arraigarse en el tiempo y tomar forma en palabras, espacios y representaciones. ¿No es la idea de que todos los fragmentos manifiestan el Païdeuma, la morfología de las culturas, la concretización de la memoria viva? ¿No se expresa desde dentro en la creación esta búsqueda que todo lo abarca de transformaciones infinitas? Este renacimiento de los «trans-, dé-, post-, tech-» ¿no despojará al hombre de su naturaleza y de su humanidad? Describámoslos como son, accesorios y busquemos estos fragmentos, sus ideas, esta creación en nuestro tiempo donde el olvido del fragmento da paso a la ilusión, al espectro, al simulacro. La verticalidad del misterio y la horizontalidad de las posibilidades se borran en favor de la dispersión, del no ser, de una existencia sin sentido, sin apego, sin raíz, del hombre fragmentado, robotizado, maquinado, transformado en fantasma, en zombi.
Memorias vivas, expresión del Païdeuma, renovación de la vida, de la creación, ustedes, actores del presente y del futuro, depositen su análisis de fragmento para que la memoria viva y lo vivo exista. Haití, corazón de la independencia, luchas contra el colonialismo, intersticio de la globalización, cantada, vendida, perdida, zombificada, el ficus antillensis se fortalece en la adversidad. El ejemplo de Haití nos parece la ilustración de esta memoria viva en movimiento, ¿no es el “país donde se lleva en la carne el propio pasado y el de los antepasados”?
Más allá de las leyes religiosas y civiles, la voluntad de los pueblos interactúa y permite la convivencia gracias a saberes ancestrales, tradiciones, denuncias de sufrimientos e incomprensiones, este comunicado es un llamado a esta vibración a propuestas de cuidado y autonomía para el ser humano y su entorno.
Los ejes que proponemos para el análisis de estos movimientos migratorios haitianos descentralizados (territorio lusófono y de habla hispana) _a título indicativo y no limitativo_ son los siguientes:
- la educación inclusiva (criollo, historia);
- el reconocimiento del saber comunitario en un presente en movimiento en la búsqueda de posibilidades a ser creadas a través del imaginario colectivo (arte en todas sus formas);
- la reparación (testimonios, cuestiones socioeconómicas y políticas).
Proceso de selección y calendario (redacción en francés, español, inglés y portugués)
La selección de propuestas se realizará en dos etapas.
_ Del 29 de marzo al 20 de abril de 2023: envío de resúmenes y avisos biobibliográficos. Las propuestas de contribuciones deben incluir un título y un resumen de aproximadamente 400 palabras como máximo en el idioma habitual del autor. Deben ir acompañadas de una breve nota biobibliográfica, que no exceda las 150 palabras.
_ 30 de abril de 2023: selección de propuestas. Las propuestas seleccionadas serán objeto de un artículo de
Máximo de 35.000 caracteres, espacios incluidos. Una notificación llegará a los autores el 2 de mayo de 2023.
Fecha límite para la presentación de artículos 30 de mayo de 2023 para enviar a malissa.conseil@hotmail.fr para un trabajo colectivo en diciembre de 2023.
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Living memories in motion in the Caribbean and Latin America
Example of Haitian migration
Who can silence this Earth?
It blows, it heats, it nourishes, it hides so many mysteries, including the history that makes the world. She is as beautiful as she is dangerous, moved by movements that are sometimes volcanic, sometimes seismic, sometimes cyclonic, she never ceases to want to say as a sort of outlet. Maternal land, matrix land, place for the verb.
In the process of globalization considered as a geopolitical agreement to allow the free movement of goods and people, in addition to this mercantile aspect and civil mobility from one space to another, other more sensitive issues have been highlighted since the emergence of other partners in the international sphere. An apparent balance with the United States at the head is undermined by the insubordination of heads of state with opposing morals. These oppositions call into question the established order and give rise to conflicts and even wars, to the claims of peoples who ultimately struggle to live with dignity. The caravans of migrants that go from South to North, from the outskirts to the centers are endless reminders that evolution does not change history but transforms it. The migrant moves for the motivations which are those of his needs, the nomad moved for the motivations which were also his needs. To dive into migration’s history is to prove one's essence, to feel one's roots, but above all it is to exist, it is also to feel one's being vibrate, to transform according to one's needs or even one's desires to stimulate one's senses. The game of past, present and future constitutes a knowledge in which the actors of societies hasten to play their role. It is to this living memory in motion that we will seek to refer, the one that allows us to understand our roles, our needs, our desires in societies in motion, in search of emancipation, truths, creations as a mark of authenticity. A living memory draws on its traditions to take root in time and take shape in words, space and representation. Is not the idea that all fragments manifest the Païdeuma, the morphology of cultures, the concretization of living memory? Doesn't this all-encompassing quest for infinite transformations express itself from within in creation? Doesn’t this revival of accessories «trans-, de-, post- tech-» dispossess man of his nature and his humanity? Let's describe them as they are, accessories and let's look for these fragments, his ideas, this creation in our time when forgetting the fragment gives way to illusion, to the specter, to the simulacrum. The verticality of mystery and the horizontality of possibilities are erased in favor of dispersion, of non-being, of an existence of nonsense, without attachment, without root, of man fragmented, robotized, machined, transformed as a ghost, as a zombie.
Living memories, expression of Païdeuma, renewal of life, of creation, you, actors of the present and the future, submit your fragment analyses so that living memory and the living exist. To think about the relationship is to give form to non-being, to poietize it. Haiti, in heart of independence, struggles against colonialism, interstice of globalization, sung, sold, lost, zombified, the ficus antillensis grows stronger in adversity. The example of Haiti seems to us the illustration of this living memory in motion, is it not the "country where one carries one's past and that of one's ancestors in one's flesh"?
Beyond religious and civil laws, the will of peoples interacts and allows living together thanks to ancestral knowledge, traditions, denunciations of suffering and misunderstandings, this communication is a call to this vibration for proposals of care and autonomy for humans and their environment.
The axes that we propose for the analysis of these decentralized Haitian migratory movements (Lusophone and Spanish-speaking territory) _as an indication and not limiting _are the following:
- inclusive education (Creole, history);
- recognition of community knowledge in a moving present in the quest for possibilities to be created through the collective imagination (art in all its forms);
- Reparation (testimonies, socio-economic and political issues).
Selection process and timetable (drafting in French, spanish, english and portuguese)
The selection of proposals will be done in two stages.
_ From March 29 to April 20, 2023: sending of abstracts and biobibliographic notices. Proposals for contributions must include a title and a summary of approximately 400 words maximum in the usual language of the author. They must be accompanied by a brief biobibliographical note, not exceeding 150 words.
_ April 30, 2023: selection of proposals. The selected proposals will be the subject of an article of
35,000 characters maximum, spaces included. A notification will reach the authors on May 2, 2023.
Deadline for the presentation of articles May 30, 2023 to send to malissa.conseil@hotmail.fr for a collective work in December 2023.
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Chamada de contribuições para um trabalho coletivo
Memórias vivas em movimento no Caribe e na América Latina
Exemplo da migração haitiana
Quem pode silenciar esta Terra?
Sopra, aquece, nutre, esconde tantos mistérios, inclusive a história que faz o mundo. Ela é tão bela quanto perigosa, movida por movimentos ora vulcânicos, ora sísmicos, ora ciclônicos, ela não cessa de querer dizer como uma espécie de válvula de escape. Terra materna, terra matriz, lugar para o verb.
No processo de globalização entendido como um acordo geopolítico para permitir a livre circulação de bens e pessoas, para além desta vertente mercantil e da mobilidade civil de um espaço para outro, outras questões mais sensíveis têm vindo a ser destacadas a esfera internacional. Um aparente equilíbrio com os Estados Unidos à frente é minado pela insubordinação de chefes de Estado com moral oposta. Estas oposições põem em causa a ordem estabelecida e dão origem a conflitos e até guerras, a reivindicações de povos que acabam por lutar para viver com dignidade. As caravanas de migrantes que vão do sul ao norte, das periferias aos centros são lembretes intermináveis de que a evolução não muda a história, mas a transforma. O migrante move-se pelas motivações que são as das suas necessidades, o nómada move-se pelas motivações que são também as suas necessidades. Mergulhar na história da migração é provar a sua essência, sentir as suas raízes, mas acima de tudo é existir, é também sentir o seu ser vibrar, transformar-se conforme as suas necessidades ou mesmo os seus desejos para estimular os seus sentidos. O jogo do passado, presente e futuro constitui um saber no qual os atores das sociedades se apressam a desempenhar seu papel. É a esta memória viva em movimento que procuraremos referir, aquela que nos permite compreender os nossos papéis, as nossas necessidades, os nossos desejos em sociedades em movimento, em busca da emancipação, das verdades, das criações como marca de autenticidade. Uma memória viva inspira-se nas suas tradições para se enraizar no tempo e ganhar forma nas palavras, no espaço e na representação. Não é a ideia de que todos os fragmentos manifestam o Païdeuma, a morfologia das culturas, a concretização da memória viva? Essa busca abrangente por transformações infinitas não se expressa de dentro para fora na criação?Esse renascimento dos acessórios do «trans-, dé-, post-, tech-» não despoja o homem de sua natureza e de sua humanidade ? Vamos descrevê-los como são, acessórios e procurar estes fragmentos, as suas ideias, esta criação do nosso tempo onde o esquecimento do fragmento dá lugar à ilusão, ao espectro, ao simulacro. A verticalidade do mistério e a horizontalidade das possibilidades são apagadas em favor da dispersão, do não-ser, de uma existência sem sentido, sem apego, sem raiz, do homem fragmentado, robotizado, maquinado, transformado em fantasma, em zumbi.
Memórias vivas, expressão do Païdeuma, renovação da vida, da criação, vocês, atores do presente e do futuro, submetam suas análises de fragmentos para que existam a memória viva e o vivo. Pensar a relação é dar forma ao não-ser, poetizá-lo. Haiti, coração da independência, luta contra o colonialismo, interstício da globalização, cantado, vendido, perdido, zumbificado, o ficus antillensis se fortalece na adversidade. O exemplo do Haiti parece-nos a ilustração desta memória viva em movimento, não é o "país onde se carrega na carne o seu passado e o dos seus antepassados"?
Além das leis religiosas e civis, a vontade dos povos interage e permite a convivência graças aos saberes ancestrais, tradições, denúncias de sofrimentos e incompreensões, esta comunicação é um apelo a esta vibração para propostas de cuidado e autonomia para o ser humano e seu ambiente.
Os eixos que propomos para a análise destes movimentos migratórios haitianos descentralizados (território lusófono e hispânico) _a título indicativo e não limitativo _são os seguintes:
- educação inclusiva (crioulo, história);
- reconhecimento do conhecimento da comunidade em um presente movente na busca de possibilidades a serem criadas através do imaginário coletivo (arte em todas as suas formas);
- reparação (testemunhos, questões sócio-económicas e políticas).
Processo seletivo e cronograma (redação em francês, espanhol, ingles e portugues)
A seleção das propostas será feita em duas etapas.
_ De 29 de março a 20 de abril de 2023: envio de resumos e avisos biobibliográficos. As propostas de contribuições devem incluir um título e um resumo de aproximadamente 400 palavras no máximo no idioma habitual do autor. Devem ser acompanhados de uma breve nota biobibliográfica, não superior a 150 palavras.
_ 30 de abril de 2023: seleção de propostas. As propostas selecionadas serão objeto de um artigo de
Máximo de 35.000 caracteres, incluindo espaços. Uma notificação chegará aos autores em 2 de maio de 2023.
Prazo para apresentação de artigos 30 de maio de 2023 para enviar para malissa.conseil@hotmail.fr para um trabalho coletivo em dezembro de 2023.