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Октябрь
2015

Comment Valérie Pécresse entend mener la guerre aux gaspillages

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POLITIQUE - "Je matraque fiscalement, puis je dépense abusivement". Telle est la conception que le parti socialiste se fait de l'exercice du pouvoir. Au niveau national certes, avec une addition fiscale considérablement alourdie pour chacun des contribuables depuis l'élection de François Hollande. Au niveau régional aussi, avec un exécutif socialiste qui dirige depuis 1998 la première région de France sans jamais s'être soucié du bon usage des deniers publics.

Train de vie à grande vitesse, systèmes d'attribution de subventions opaques - subventions distribuées à des associations sans lien direct avec l'intérêt des franciliens - et dépenses de fonctionnement somptuaires... Les socialistes et leurs alliés - complices, devrais-je dire - ont démontré depuis 17 ans à quel point la sobriété n'était pas leur fort, ni le respect de l'argent public leur politique.

Comment cette majorité régionale socialiste, aujourd'hui candidate à un quatrième mandat sous la houlette du candidat de François Hollande, Claude Bartolone, a-t-elle pu oser par exemple voter en 2011 l'acquisition pour vingt millions d'euros d'un hôtel particulier dans le quartier le plus cher de la capitale afin d'y loger notamment des bureaux de vice-présidents ? Comment a-t-elle pu accepter de payer en plus, rien qu'en loyer, 24,5 millions d'euros par an ? Comment l'une des vice-présidentes PS de la Région, mais aussi et surtout présidente de la commission d'attribution des logements sociaux de la région, a-t-elle pu s'attribuer à elle-même un duplex en plein Paris avec vue sur la Seine alors que plus de 500 000 Franciliens attendent aujourd'hui un logement social ? Comment tolérer que le contribuable francilien ait payé 300 000 euros pour financer la construction d'une piste cyclable à Santiago du Chili, 75 000 euros pour célébrer en Ile-de-France le quarantième anniversaire de la mort du président socialiste chilien Salvador Allende ou, piochés dans un florilège d'exemples assourdissants, 100 000 euros consacrés au soutien du peuple Sarayaku en Equateur ? C'était donc cela le socialisme à la française, l'héritage de Jean Jaurès et de Léon Blum, aujourd'hui dévoyé, trahi et instrumentalisé...

Face à de tels abus, Valérie Pécresse a décidé de s'engager. S'engager, si elle est élue le 13 décembre prochain à la présidence de l'Ile-de-France, à diriger une région sobre, exemplaire, "près de ses sous"... parce que ce sont les vôtres. Une collectivité où chaque euro d'argent public ne pourra être utilisé que de manière transparente, efficace et rigoureuse.

Que cela signifierait-il précisément ? Pour effectuer des économies budgétaires et parce que l'exemple doit venir d'en haut, Valérie Pécresse s'engage par exemple à céder les hôtels particuliers de la Région situés dans l'un des quartiers les plus chers de Paris et à s'installer au-delà du périphérique, dans un lieu plus populaire et beaucoup moins onéreux. Ce déménagement devra s'accompagner d'une forte réduction des frais de fonctionnement. Le parc automobile des élus ? Divisé par trois. Le budget de représentation ? Diminué d'au moins 20%. Les crédits de communication qui atteignaient jusqu'ici 60 millions d'euros sur une seule mandature ? Réduits de 50%. Rien qu'en supprimant l'édition papier d'un magazine de promotion régionale jusque-là inutilement diffusé à 3,5 millions d'exemplaires, l'Ile-de-France gagnerait 9 millions d'euros sur un mandat de six ans.

Le respect de l'argent public devra s'imposer à tous les étages. Si elle est élue, Valérie Pécresse aura le courage de supprimer les subventions à toutes les associations sans lien véritable avec l'intérêt de la collectivité. Si le financement des associations d'utilité publique sera naturellement sanctuarisé, comment accepter, en revanche, que sur les 210 000 associations que compte l'Ile-de-France, moins de 2% d'entre elles aient été financées par la région socialiste et selon des critères tout à fait opaques ? Ces 2% récupérant, à eux seuls, un budget de plus de... 500 millions d'euros par an !

Une sobriété retrouvée passera aussi par la rationalisation des organismes satellites de la région. Sur les 31 existants, plus de la moitié - 16 - ont été créés depuis l'arrivée des socialistes au pouvoir en Ile-de-France. Si Valérie Pécresse devient présidente de région, ils seront regroupés en cinq pôles d'activité pour moins de frais et plus d'efficacité. Elle luttera, enfin, contre l'absentéisme du personnel qui atteint 30 jours par an et, tout en sanctuarisant les effectifs des agents des lycées, ne remplacera qu'un fonctionnaire sur deux du siège partant à la retraite.

Dans ces mêmes colonnes du Huffington Post, Marie-Pierre de la Gontrie, première vice-présidente de la région en charge des finances, s'est essayée il y a quelques jours à un exercice de dénigrement du projet anti-gaspillage de Valérie Pécresse. Grand mal lui en a pris. Car si elle avait pris la peine de lire préalablement nos propositions sur le site www.valeriepecresse2015.fr, elle se serait immédiatement rendu compte de ses nombreuses erreurs factuelles. Un seul exemple. Lorsque Madame de la Gontrie prétend "irréalisable" la lutte que nous entendons mener contre l'absentéisme au sein du siège régional, elle oublie qu'un rapport de la Chambre régionale des comptes - qu'elle n'a manifestement pas pris le soin de lire - précise qu'il existe bel et bien un absentéisme compressible, différent des absences justifiés, légales et contrôlées. La vérité est que les gesticulations de Madame de la Gontrie n'ont qu'un seul objectif : tenter de masquer l'indigence de la campagne de Claude Bartolone et son absence totale de propositions en matière de réduction du train de vie de la région.

Rien n'arrêtera la volonté de Valérie Pécresse de faire de l'Ile-de-France un exemple probant de bonne et saine gestion durant les six prochaines années. Parce qu'elle sait à quel point les socialistes demandent chaque jour à chacun de payer plus avec moins, elle est déterminée à rendre à tous les Franciliens l'argent public qui leur est dû.

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