"Je mets Hollande et Le Pen sur le même plan", affirme Geoffroy Didier des "Républicains"
POLITIQUE - Pas sûr que cette sortie soit largement partagée au sein du parti Les Républicains. Ou du moins que beaucoup de responsables le répètent en ces termes. Délégué aux Fédérations et porte-parole de Valérie Pécresse pour les régionales en Ile-de-France, Geoffroy Didier a dit, jeudi 22 octobre, qu'il "met sur le même plan François Hollande et Marine Le Pen".
Une sortie qui peut apparaître étrange au moment où Nicolas Sarkozy envoie une missive au CSA pour se plaindre de l'invitation de la présidente du FN sur France 2.
"Il faut considérer Madame Le Pen comme une adversaire politique et je mets sur le même plan François Hollande, qui par son inertie et son idéologie est en train de ruiner notre pays, et Madame Le Pen qui nous propose des solutions qui seraient tout aussi ruineuses en plus d'être idéologiques", a déclaré ce trentenaire Sarkozyste sur le plateau de L'Opinion.
Rarement une personnalité de l'opposition n'aura parlé aussi explicitement. Jusqu'à maintenant, c'est entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon que Nicolas Sarkozy établit une comparaison. Toutefois, l'ancien président de la République a opté pour la stratégie du ni-ni aux élections.
Quand Copé refusait de choisir entre Hollande et Le Pen
Fin 2013, Jean-François Copé refusait pour sa part de dire ce qu'il fera en cas de duel Hollande-Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017.
Mais cette stratégie et ces propos ne sont pas partagés par tous au sein de l'ex-UMP. "Le PS désespère la France. Mais je crois que le Front National défigurerait la France", rétorquait alors Nathalie Kosciusko-Morizet, toujours adepte du fameux "front républicain". "Je n’ai jamais mis le Front national sur le même plan que le PS", disait encore Valérie Pécresse aujourd'hui tête de liste de liste aux régionales dont le porte-parole se nomme... Geoffroy Didier.
Une sortie qui peut apparaître étrange au moment où Nicolas Sarkozy envoie une missive au CSA pour se plaindre de l'invitation de la présidente du FN sur France 2.
"Il faut considérer Madame Le Pen comme une adversaire politique et je mets sur le même plan François Hollande, qui par son inertie et son idéologie est en train de ruiner notre pays, et Madame Le Pen qui nous propose des solutions qui seraient tout aussi ruineuses en plus d'être idéologiques", a déclaré ce trentenaire Sarkozyste sur le plateau de L'Opinion.
Rarement une personnalité de l'opposition n'aura parlé aussi explicitement. Jusqu'à maintenant, c'est entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon que Nicolas Sarkozy établit une comparaison. Toutefois, l'ancien président de la République a opté pour la stratégie du ni-ni aux élections.
Quand Copé refusait de choisir entre Hollande et Le Pen
Fin 2013, Jean-François Copé refusait pour sa part de dire ce qu'il fera en cas de duel Hollande-Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017.
Mais cette stratégie et ces propos ne sont pas partagés par tous au sein de l'ex-UMP. "Le PS désespère la France. Mais je crois que le Front National défigurerait la France", rétorquait alors Nathalie Kosciusko-Morizet, toujours adepte du fameux "front républicain". "Je n’ai jamais mis le Front national sur le même plan que le PS", disait encore Valérie Pécresse aujourd'hui tête de liste de liste aux régionales dont le porte-parole se nomme... Geoffroy Didier.
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