L’intelligence artificielle qui raconte notre terrible banalité
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Quand j’entends parler d’un algorithme qui produit des haïkus ou d’un robot qui écrit des nouvelles, je suis toujours sceptique.
D’abord parce que ces objets sont immanquablement décevants : en lieu et place d’un « robot qui écrit des histoires », on a un logiciel qui produit des phrases mal foutues dont il est évident qu’elles sont automatiques.
Ça témoigne souvent d’une idée très restreinte de la littérature – d’autant que la question subsidiaire est la plupart du temps : « Les robots pourront-ils un jour remplacer les écrivains ? », ce à quoi la réponse est non, mais qui reste...