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Октябрь
2015

La police tabasse les journalistes d’El Watan-TV devant le siège du Parlement

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Les journalistes d’El Watan El Djazairia, fermée mardi dernier, sur instigation du gouvernement, ont été tabassés ce matin par les éléments de la police alors qu’ils tenaient un rassemblement de protestation devant le siège de l’APN. 18 manifestants ont été arrêtés.
10h 15 devant le siège de l’APN, au boulevard Zirout Youcef à Alger.  4 policiers embarquent un jeune. Ils l’on carrément porté pour faciliter son transfert dans un fourgon.  Un autre protestataire, allongé par terre, semble avoir subit une crise. A son chevet, le Dr Amira Bouraoui du mouvement Barakat qui appelle les pompiers à  évacuer le blessé.

Le groupe de manifestants, composé essentiellement des journalistes d’El Watan-TV ( média qui n’a aucun lien avec le quotidien El Watan), a été assailli par la police des son arrivée sur les lieux, vers 10h00. « Les policiers se sont jetés sur nous. Ils  nous ont frappé à coups de poings et des coups de pied. 10 personnes ont été arrêtées », raconte un journaliste de la chaîne de télévision fermée, sous prétexte qu’elle a donné la parole à l’ancien émir de l’AIS, Madani Mezrag. 


 

A la fin du rassemblement, le nombre de personnes arrêtées atteint 18. Certains ont été arrêtés après le rassemblement, selon un des temoins qui précise que les 18 manifestants ont été transférés au commissariat de Rouiba. Le directeur de la chaîne de télévision fermée a été autorisé à entrer à l’APN où il devrait rencontrer un des responsables de cette institution qui fait office de chambre basse du Parlement algérien. 

Des journalistes de la presse écrite, des membres du mouvement Barakat et des activistes dont Hakim Addad ont pris part à ce rassemblement. « Je suis venu pour soutenir les journalistes et la liberté de la presse dans mon pays. (…) Je m’étonne de la faible présence de la corporation des journalistes et des autres multiples acteurs de la société civile », a déclaré Hakim Addad à elwatan.com. L’ancien leader de RAJ a critiqué aussi les « députés qui n’ont pas pris la peine de sortir, ne serait-ce que pour demander à la police de ne pas frapper les journalistes ».