VIDÉO. Emmanuel Macron, "nouvelle coqueluche du tout-Paris", taclé par Benoît Hamon
PS - C'est ce qu'on appelle un tacle musclé. Invité dimanche 11 octobre du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro, Benoît Hamon s'est sévèrement penché sur la personnalité d'Emmanuel Macron. Le député PS a décrit le ministre de l'Economie comme la "nouvelle coqueluche du tout-Paris".
Le ministre, qui a suscité plusieurs polémiques avec des déclarations fracassantes sur les 35 heures ou les fonctionnaires, a "énormément de qualités", a tout de même tempéré Benoît Hamon. Mais, si "c'est la nouvelle coqueluche du tout-Paris, ça passe, je pense qu'il faut qu'il se prépare au fait que ça puisse passer un jour", a ajouté l'ancien ministre, convaincu que le clivage droite-gauche est "toujours pertinent".
Manière de souligner le fort penchant libéral, économiquement parlant, du jeune ministre, qui s'oppose régulièrement à l'aile gauche du PS.
Benoît Hamon a également laissé entendre que les récentes déclarations de M. Macron avaient notamment coûté à la gauche la perte "de 33 voix" de la ville de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) à une élection municipale partielle. "On peut se targuer (comme M. Macron) d'avoir de bons sondages, nous qui nous présentons aux élections, ce qui n'est pas le cas d'Emmanuel Macron, enregistrons les conséquences dans les urnes des résultats des choix politiques qu'il défend", a-t-il regretté.
"Quand on s'inscrit dans un collectif, soit on décide ce que j'ai fait (quitter le gouvernement), soit on se tait", a martelé le député des Yvelines.
Le ministre, qui a suscité plusieurs polémiques avec des déclarations fracassantes sur les 35 heures ou les fonctionnaires, a "énormément de qualités", a tout de même tempéré Benoît Hamon. Mais, si "c'est la nouvelle coqueluche du tout-Paris, ça passe, je pense qu'il faut qu'il se prépare au fait que ça puisse passer un jour", a ajouté l'ancien ministre, convaincu que le clivage droite-gauche est "toujours pertinent".
Manière de souligner le fort penchant libéral, économiquement parlant, du jeune ministre, qui s'oppose régulièrement à l'aile gauche du PS.
Benoît Hamon a également laissé entendre que les récentes déclarations de M. Macron avaient notamment coûté à la gauche la perte "de 33 voix" de la ville de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) à une élection municipale partielle. "On peut se targuer (comme M. Macron) d'avoir de bons sondages, nous qui nous présentons aux élections, ce qui n'est pas le cas d'Emmanuel Macron, enregistrons les conséquences dans les urnes des résultats des choix politiques qu'il défend", a-t-il regretté.
"Quand on s'inscrit dans un collectif, soit on décide ce que j'ai fait (quitter le gouvernement), soit on se tait", a martelé le député des Yvelines.
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