PHOTOS. "Les Revenants" saison 2: comment le créateur de la série a élaboré le retour de la Horde
SÉRIE TÉLÉ - Après presque trois ans d'attente, Les Revenants reviennent sur Canal+. Les premiers épisodes de la deuxième saison de la série, érigée comme un des fleurons de la chaîne cryptée après avoir été son plus gros succès public et critique en matière de création originale, sont diffusés lundi 28 septembre.
Interrogé par le Huffington Post, Fabrice Gobert, son créateur, est revenu sur cette ellipse, la difficulté de poursuivre l'arc narratif d'une saison à l'autre et la nécessité de séduire, l'effet de surprise des débuts en moins. "On avait l'intention de faire la suite en moins de deux ans, le temps d'attente traditionnel entre chaque saison en France."
Teaser
La seconde saison s'ouvre sur le personnage d'Adèle, sur le point d'accoucher, six mois après cette soirée à la Main Tendue où les Revenants étaient venus réclamer les leurs. La ville est confrontée à une nouvelle vague de retours alors que les personnes disparues cette nuit-là ne sont pas réapparues.
Le "showrunner" souligne que les contretemps créatifs ont aussi ralenti le processus. Un tournage retardé par la réécriture et l'emploi du temps de certains talents du prestigieux casting composé d'Anne Consigny, de Clotilde Hesme, d'Ana Girardot ou de Laurent Lucas. "On a aussi voulu aller parfois trop vite", concède Gobert.
Une deuxième saison avait pourtant était imaginée dès l'écriture de la première. "J'ai abandonné beaucoup d'idées que j'avais eues à l'époque", précise le réalisateur. J'espère les avoir remplacées par d'autres, meilleures."
La nature fantastique des Revenants rend la série particulièrement malléable. Gobert a par exemple décidé d'étoffer le casting. "L'idée n'était pas de tomber dans l'écueil des nouveaux personnages uniquement intégrés pour dynamiser le récit. Ici, ils ont un rôle particulier et des liens avec les personnages de la première saison. Rien n'est fortuit."
En mal d'épilogue? Fabrice Gobert aurait pu s'inspirer du film de Robin Campillo sorti en 2004 dont s'inspire la série. Les Revenants, après avoir adopté un comportement agressif -sabotage en centre-ville et voitures brûlées- vont devoir se confronter à l'armée qui a mis au point un gaz capable de les envoyer dans un coma irréversible.
Gobert doit aussi travailler avec la pression de cette reconnaissance internationale qui accompagne la série, encensée aux États-Unis où elle a été diffusée sur Sundance Channel et par un des maîtres de l'horreur, Stephen King. Les droits d’adaptation des Revenants ont aussi été vendus en Italie ou encore en Russie.
Le cinéaste français raconte aussi sa rencontre avec Carlton Cust, auteur de série (Lost), qui développe le remake américain des Revenants – ndlr). "Il y avait une part d'ironie dans la question qu'il me posait 'comment as-tu imaginé la fin', qui était le genre de question qu'on lui avait posé assez souvent. Il est impossible de formuler la réponse en quelques mots."
"Quant aux épilogues que j'ai le plus appréciés, je dirais que la fin de Six Feet Under, que nous avons beaucoup discutée avec Emmanuelle Carrère est une référence en matière de série", conclut Fabrice Gobert.
Une troisième saison des Revenants est envisagée mais dépendra de l'accueil réservé à la seconde.
Interrogé par le Huffington Post, Fabrice Gobert, son créateur, est revenu sur cette ellipse, la difficulté de poursuivre l'arc narratif d'une saison à l'autre et la nécessité de séduire, l'effet de surprise des débuts en moins. "On avait l'intention de faire la suite en moins de deux ans, le temps d'attente traditionnel entre chaque saison en France."
La seconde saison s'ouvre sur le personnage d'Adèle, sur le point d'accoucher, six mois après cette soirée à la Main Tendue où les Revenants étaient venus réclamer les leurs. La ville est confrontée à une nouvelle vague de retours alors que les personnes disparues cette nuit-là ne sont pas réapparues.
Le "showrunner" souligne que les contretemps créatifs ont aussi ralenti le processus. Un tournage retardé par la réécriture et l'emploi du temps de certains talents du prestigieux casting composé d'Anne Consigny, de Clotilde Hesme, d'Ana Girardot ou de Laurent Lucas. "On a aussi voulu aller parfois trop vite", concède Gobert.
Une deuxième saison avait pourtant était imaginée dès l'écriture de la première. "J'ai abandonné beaucoup d'idées que j'avais eues à l'époque", précise le réalisateur. J'espère les avoir remplacées par d'autres, meilleures."
"La manière de travailler sur cette série n'a jamais été figée. J'ai par exemple poursuivi la collaboration avec Emmanuel Carrère. Audrey Fouché m'a accompagné dans l'écriture en développant des synopsis que les scénaristes Fabien Adda et Coline Abert garnissaient de détails."
La nature fantastique des Revenants rend la série particulièrement malléable. Gobert a par exemple décidé d'étoffer le casting. "L'idée n'était pas de tomber dans l'écueil des nouveaux personnages uniquement intégrés pour dynamiser le récit. Ici, ils ont un rôle particulier et des liens avec les personnages de la première saison. Rien n'est fortuit."
En mal d'épilogue? Fabrice Gobert aurait pu s'inspirer du film de Robin Campillo sorti en 2004 dont s'inspire la série. Les Revenants, après avoir adopté un comportement agressif -sabotage en centre-ville et voitures brûlées- vont devoir se confronter à l'armée qui a mis au point un gaz capable de les envoyer dans un coma irréversible.
Gobert doit aussi travailler avec la pression de cette reconnaissance internationale qui accompagne la série, encensée aux États-Unis où elle a été diffusée sur Sundance Channel et par un des maîtres de l'horreur, Stephen King. Les droits d’adaptation des Revenants ont aussi été vendus en Italie ou encore en Russie.
Watching THE RETURNED. Scary and sexy. Fun to see a foreign TV show that hasn't been Americanized. That kid Victor's giving me nightmares.
— Stephen King (@StephenKing) 7 Décembre 2013Le cinéaste français raconte aussi sa rencontre avec Carlton Cust, auteur de série (Lost), qui développe le remake américain des Revenants – ndlr). "Il y avait une part d'ironie dans la question qu'il me posait 'comment as-tu imaginé la fin', qui était le genre de question qu'on lui avait posé assez souvent. Il est impossible de formuler la réponse en quelques mots."
"Quant aux épilogues que j'ai le plus appréciés, je dirais que la fin de Six Feet Under, que nous avons beaucoup discutée avec Emmanuelle Carrère est une référence en matière de série", conclut Fabrice Gobert.
Une troisième saison des Revenants est envisagée mais dépendra de l'accueil réservé à la seconde.
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