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Сентябрь
2015

Les rendez-vous manqués entre l'Espagne et la Catalogne

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INTERNATIONAL - L'histoire commune de la Catalogne et de l'Espagne est remplie de rendez-vous manqués et de ressentiments dus à un passé commun conflictuel et asymétrique. Si elle partage les traditions la langue et la culture de l'Espagne, l'inverse n'est pas vrai. Il a fallu attendre l'ascension au trône de Felipe VI pour entendre un monarque espagnol parler pour la première fois le catalan. Mais rares sont les politiques espagnols capables de le parler. La Catalogne possède une langue, une culture et des traditions qui lui sont propres et différentes et auxquelles elle n'entend point renoncer.

Les traditions, la culture et la langue catalane sont propres à la Catalogne et on ne les trouve pas ailleurs en Espagne. Les taureaux ne sont pas une tradition catalane, même si Barcelone a eu des corridas jusqu'à son interdiction récente, encouragées par le franquisme depuis la guerre civile. Le flamenco n'a rien à voir avec la Catalogne, même si beaucoup de catalans d'origine andalouse gardent et maintiennent jalousement à juste titre cette tradition de leur culture un temps récupéré par le franquisme.

Les tapas et la bodega, même si ces traditions gardent beaucoup d'adeptes dans la capitale catalane, ce sont des traditions ibériques. La paëlla est en revanche un plat du levant catalan et valencien qui a été érigé en plat national de l'Espagne. La langue évidemment, parlée couramment partout en Catalogne, mais pas seulement, par la majorité des citoyens, catalans de souche ou pas, malgré l'interdiction persistante de différents gouvernements espagnols à plusieurs reprises, depuis les Bourbons de l'ancien régime jusqu'aux régimes militaires du XXe siècle, sauf à Barcelone et sa ceinture industrielle en raison des vagues successives d'immigration voulues et encouragés par le pouvoir central pour diluer l'identité catalane.

La sardane, la danse traditionnelle catalane formée par une ronde en se tenant la main dans une symbolique de solidarité, se danse partout en Catalogne, nulle part en Espagne. Les géants, tradition séculaire qu'on sort dans les fêtes patronales de village partout en Catalogne, les "festes majors", on les trouve rarement ailleurs en Espagne. Les "castellers" ces tours humaines si caractéristiques, qui s'élèvent sur les épaules vers le ciel comme les cloches de la Sagrada Familia et dont le symbole de solidarité et du collectif est très important, il faut beaucoup de bras à la base pour que le château humain soit solide et s'élève sur quatre ou cinq étages sans s'effondrer. Pas de soutien collectif, massif et généreux à la base, pas de château humain s'élevant vers le ciel. La grande sieste méridienne, par ailleurs sérieusement mise en cause actuellement, n'est pas une habitude culturelle proprement catalane, c'est une habitude importée, extérieure à l'esprit industrieux et dynamique des Catalans.

Toutes ces traditions sont exclusives à la Catalogne et en font avec sa langue, sa littérature propre et sa culture une nation distincte et différente de l'Espagne, n'en déplaise aux esprits jacobins. Il n'y a pas eu d'adhésion démocratique profonde, franche et durable à l'Espagne telle quelle s'est construite sans eux ou malgré eux, de la part des Catalans. De la même façon que la méfiance atavique de l'Espagne pour la Catalogne n'a jamais disparu depuis la conquête militaire de 1714. Raisons pour lesquelles de façon récurrente et répétitive dans son histoire, dès que les espaces de liberté s'ouvrent, dès que la mainmise autoritaire et la tutelle de l'Espagne se relâchent, dès que des crises graves, politiques ou financières voient le jour, dès que la méfiance s'installe, les Catalans expriment à nouveau leur ras le bol de cette tutelle et leur volonté de décider par eux-mêmes, librement et souverainement.

Pour beaucoup de Français, voire une partie de nos élites, la connaissance de l'Espagne et de la Catalogne se limite souvent, hélas, à une série de stéréotypes réducteurs et il faut le dire plutôt bidons, relevant une profonde méconnaissance balançant entre admiration béate et mépris condescendant: les plages, le soleil, la sieste, les taureaux, la bodega, la Costa del sol, le flamenco, les castagnettes, la paella, la guardia civil, le chorizo, les tapas, la bodega, la vie et les cigarettes pas chères, l'alcool bon marché, le pas de la Casa et la Jonquère, et quelques autres banalités de cet acabit. Dès lors, il ne faut pas s'étonner que la connaissance de l'histoire de cette région de l'actuel royaume d'Espagne qui est la Catalogne soit minime voire absente de l'inconscient et du bagage culturel des citoyens français.

Beaucoup, même parmi nos élites, autocentrés par commodité et habitude, mis à part des esprits éclairés, des spécialistes et ceux qui s'y intéressent ou qui ont des liens familiaux en Espagne, ignorent tout ou presque de la complexité institutionnelle, de l'histoire ancienne et de la réalité sociologique et culturelle d'aujourd'hui de cette "nationalité" qu'est la Catalogne, d'après la constitution espagnole de 1978 et de l'histoire d'Espagne en général.

Mis à part le fait que la capitale de la Catalogne est Barcelone, capitale culturelle internationale, connue pour avoir hébergé les Jeux olympiques de 1992, et dont le monument phare, un des plus visités d'Europe, joyaux du patrimoine de l'humanité hors catégorie à la fois religieux et symbole identitaire pour la Catalogne, est la basilique de la "Sagrada familia" de l'architecte catalan Antoni Gaudi en construction depuis 1890. Beaucoup de Français par exemple ne savent pas que dans les Pyrénées orientales en France, terre d'origine catalane, beaucoup d'anciens parlent encore couramment le catalan qui est une langue au même titre que le français ou le castillan et pas un patois.

Ceci est plutôt à déplorer puisqu'il ne s'agit pas d'un pays éloigné de plusieurs centaines ou milliers de kilomètres de nos frontières. Il ne s'agit pas de Tataouine, de l'atoll de Mururoa, des îles éparses ou des Kerguelen, mais du pays voisin avec lequel on partage la frontière la plus étendue, plus de 600 km. Nous sommes plus familiers des us et coutumes de la Polynésie qui se trouve à l'autre bout de la planète ou des peuples Kanaks, que de nos voisins tout proches. Aussi bien que le Barça est plus qu'un club, les Pyrénées sont plus qu'une frontière physique, administrative et géographique entre nos deux pays. Les Pyrénées sont depuis toujours une frontière psychologique, politique, culturelle, économique et sociétale, qui rend la compréhension du processus politique ibérique actuel difficile pour le citoyen lambda en France.

Les raisons de cette ignorance se trouvent probablement dans l'histoire d'un passé récent et celui plus ancien, assez éloigné du nôtre malgré la proximité géographique. L'histoire de l'Espagne depuis l'empire romain, malgré le partage de certains épisodes, n'a pas tellement de points communs avec celle de la France et les deux histoires ont été réellement différentes et divergentes, il n'y a qu'à comparer le siècle passé pour s'en rendre compte. Les points communs des deux mémoires et des deux histoires durant les deux derniers siècles sont intenses mais peu nombreux, la guerre de succession d'Espagne au XVIIIe et l'invasion de Napoléon au XIXe.

Rien que pour le XXe siècle, les deux événements majeurs de l'histoire de France, qui mêlent notre histoire à celle de la plupart des grandes nations d'Europe, les deux guerres mondiales, sont totalement absents de l'histoire d'Espagne. En outre la reconquête de la péninsule ibérique au Moyen-Age par les royaumes chrétiens, la découverte et la conquête de l'Amérique sont des événements proprement et singulièrement ibériques pour lesquels nous nous sentons peu concernés. La guerre franco-espagnole au début du XIXe siècle, les guerres civiles du XIXe, les "pronunciamientos" militaires du début du XXe siècle et la féroce guerre civile et la dictature franquiste, n'ont pas certainement aidé au rapprochement des mémoires des deux nations. Un seul aspect est commun aux deux pays mais avec un décalage dans le temps très important, la décolonisation. Les colonies espagnoles accédaient à l'indépendance avant et pendant que l'entreprise de colonisation battait son plein en France.

L'Espagne est une construction politique de la fin du Moyen-Age qui est née de l'union en même temps de plusieurs royaumes, lors du mariage des rois très catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, juste après la conquête et l'annexion de l'Andalousie sur les Maures. La Catalogne après avoir été un des territoires fondateurs de l'Espagne en tant que royaume composant la couronne d'Aragon, a été vaincue, conquise et retenue contre son gré par les armes et par la violence dans l'ensemble espagnol à plusieurs reprises de son histoire, particulièrement en 1714 et 1936, lors de la guerre de succession d'Espagne et lors de la guerre civile. La Catalogne, après avoir été le plus important royaume de la couronne d'Aragon, siège de la dynastie des rois d'Aragon et fondatrice avec les autres royaumes, Aragon, Valencia, Castille et Léon de l'Espagne, a été considéré depuis 1714 une première fois et en 1936 une deuxième fois, comme une prise de guerre pour rébellion et en tant que telle, punie et colonisée par l'administration castillane après avoir été dépossédé de toutes ses prérogatives, us, coutumes, histoire, droit propre, institutions représentatives et surtout de sa langue, aussi ancienne et légitime que le castillan.

L'Espagne a été depuis sa création plus souvent du coté des vainqueurs et la Catalogne à plusieurs reprises du coté des vaincus. Ce sont des faits qui marquent de leur empreinte l'histoire et la conscience collective d'un pays et façonnent la psychologie identitaire d'un peuple.

Il ne faut pas négliger le poids et les effets de ce très lourd passif dans l'inconscient collectif de la Catalogne et dans le conflit avec l'Espagne, notamment pour la guerre civile. L'Espagne victorieuse n'a rien fait pour apaiser et surmonter le conflit vis-à-vis de la Catalogne, comme cela a pu être fait par De Gaulle en France pour désamorcer la guerre civile latente après la déroute de l'Etat français en 1945.

Tout au contraire, une vengeance s'est déchainée en Catalogne, exécutions sans procès par milliers, répression féroce, règlements de comptes à hauteur des crimes mutuels, des haines cumulées réciproques et recuites, suppression des institutions démocratiques, des libertés, de la culture, de la langue une nouvelle fois et de l'identité catalane. Pour le reste de l'Espagne, de ce conflit barbare et brutal où tous les acteurs ont leur part de responsabilité à des degrés divers mais pas la même légitimité, c'est une fraction de celle-ci qui est sortie victorieuse contre l'autre fraction, sortie vaincue.

Pour l'inconscient collectif et le ressenti profond de la conscience collective catalane, l'événement a une signification légèrement différente. Un décalage dans l'interprétation et le ressenti qui est tout sauf anodin ou anecdotique. L'Espagne est sortie victorieuse, la Catalogne vaincue. Cela pèse lourd pour un peuple, qui a une conscience aiguë et à fleur de peau de son identité et de son territoire. Les défaites ne s'oublient jamais tout à fait, il en reste toujours quelque chose à solder pour une nation qui macère au plus profond d'elle-même, qui façonne son identité et qui finit par ressurgir fatalement un jour ou un autre.

Le souvenir dans la mémoire collective catalane des tâches noires de cette histoire partagée persiste, notamment  la répression de l'épisode de la révolte des faucheurs de blé "els segadors", au XVIIe contre le pouvoir central ; la cession des territoires catalans du Roussillon, le Vallespir et la Cerdagne en 1659 à la monarchie française par la monarchie autrichienne espagnole à l'issue de la guerre de trente ans, sans le consentement de la population (on ne consultait pas les sujets à l'époque bien entendu, on en disposait) alors que Perpignan avait été la capitale des rois catalans de Majorque; la prise de Barcelone et la féroce répression qui s'ensuit en 1714 après 14 mois de siège par les troupes bourbones espagnoles et françaises du petit fils de Louis XIV, Felipe V qui devint, détail significatif, roi d'Espagne et non plus rois des Espagnes comme ses prédécesseurs sur le trône, les Augsbourg, face aux Catalans abandonnés par l'Autriche et l'Angleterre, l'imposition manu militari par ce monarque Bourbon, de l'absolutisme royal, du centralisme à outrance, du castillan comme langue, l'abolition des institutions des royaumes de la couronne d'Aragon au seul profit de Castille, la mise en place des gouverneurs militaires, les "capitan général" pour administrer ces trois royaumes conquis militairement ; la tutelle politique imposée à la capitale catalane par Madrid, petite ville de province qui n'était qu'un petit bourg inconnu jusqu'au XVI siècle ou il a été choisie comme capitale d'Espagne par Philipe II, alors que Barcelone était un port déjà important de la méditerranée, capitale des comtes de Barcelone, rois de Catalogne et longtemps siège de la monarchie de la couronne d'Aragon; l'interdiction institutionnelle faite à la Catalogne de commercer avec les Amériques après leur découverte au seul profit de la Castille et Léon après le traité de Tordesillas, alors que pour beaucoup de catalans Colon, n'est rien d'autre que l'espagnolisation éhontée du patronyme Colom, nom de famille courant en Catalogne et pour lesquels Christophe Colomb n'est ni génois, et encore moins un apatride, mais bel et bien un marin catalan ou aragonais, la perte ou l'oubli de ses racines et de son identité une manœuvre de Castille pour déposséder la couronne d'Aragon de tout mérite ou tentative de revendication sur l'entreprise américaine, et le premier voyage aux Amériques une entreprise de marins catalans partis du port de Pals au levant espagnol ; la féroce et terrible répression des années 40 et 50 après la guerre civil, régime semblable à celui de l'Etat français sous la collaboration mais qui aurait durée vingt ans d'affilée en plein régime au lieu de quatre ; la mise à mort par le régime de Franco après avoir été livré par la gestapo, du dernier président légitime et démocratique du gouvernement autonome et de la Catalogne fusillé en 1939 ainsi que de nombreux républicains catalans et la spoliation des biens et propriétés de ceux ci; la féroce interdiction de l'usage du catalan dans la vie publique, la presse, la littérature, après les prises de Barcelone en 1714 et 1939 ; le sous investissement volontaire, mesquin et chronique des grandes infrastructures catalanes, les autoroutes, le réseau ferroviaire, et surtout le port et l'aéroport de Barcelone, pour ne pas faire de l'ombrage à Madrid et financer le développement de la capitale espagnole au détriment de Barcelone, grande ville industrielle depuis bien longtemps et en dernier lieu le grief le plus exprimé ces dernières années par beaucoup de catalans, la spoliation financière systématique des ressources fiscales crées par la Catalogne qui la mettent dans une situation de dépendance économique, obligée de financer par la dette leur développement alors que la richesse fiscale crée serait largement suffisante pour couvrir les dépenses de la Catalogne et reverser une partie raisonnable à l'état central.

L'explication des mésententes de l'Espagne et de la Catalogne se trouvent donc en partie dans leur histoire, où après la conquête et la spoliation du sud de la péninsule par une caste de seigneurs féodaux et de monarchies moyenâgeuses du nord de la péninsule, religieusement fanatiques et la création en royaume unifié qui s'est ensuivi, à l'aube de la renaissance par l'union des rois catholiques, celle-ci à vécu de la rente inouïe et sans précédent issue de la spoliation et de la prédation éhonté et sans vergogne et de l'asservissement et anéantissement des peuples et des civilisations précolombiennes amérindiennes, sans aucune autre forme de procès et d'objectif que la conquête et le pillage pour s'enrichir au nom de Dieu, dans la recherche effrénée des richesses faciles (le mirage de l'Eldorado). Comme l'histoire est toujours écrite par les vainqueurs et que les amérindiens ont été presque totalement anéantis dans certaines régions d'Amérique latine per les maladies, les massacres, les travaux forcés et l'asservissement, ils ne sont plus là ou sont peu nombreux pour contredire la version officielle de la grande entreprise colonisatrice de l'Amérique. La caste de "seigneurs" guerriers aristocrates de Castille a été éduqué et a pris gout à commander sans travailler et sans entreprendre, en rentiers, à être obéie au doit et à l'œil et à attendre que toutes les richesses leur reviennent de droit divin, fortement aidé par la force en cas d'hésitation, avec la bénédiction d'une puissante église extrêmement réactionnaire et rétrograde, socialement au service exclusif des puissants et d'un ordre social archaïque, injuste et dégradant pour la majorité de la population pendant des siècles, notamment en Andalousie.

Aux guerriers l'honneur, la gloire et les richesses. Mais avec cet héritage l'Espagne a tourné le dos au progrès, à la science, à la démocratie et aux lumières pendant des siècles, s'endormant sur la rente extérieure ou intérieure alors que le monde changeait à grand pas. L'Espagne a raté son évolution ou sa révolution progressiste, elle a rejetée le progrès et la modernité, et s'est complaint à vivre dans la grandeur et la gloire passé, replié sur elle-même dans le souci essentiel de la pureté de la race, dans l'idéal aristocratique et chevaleresque de la "reconquista" (reconquête) en autarchie, refusant tout commerce et mercantilisme, sommet de l'avilissement, et dans la crainte d'une religion obscurantiste, castratrice, oppressive, funeste et psychologiquement handicapante qui a été le plus grand malheur de la péninsule ibérique depuis des millénaires, fermé à toute avancé de la science et du progrès, prête à allumer des bûchers par centaines et y jeter des innocents et les œuvres littéraires et philosophiques condamnés pour hérésie par le terrifiant tribunal du Saint Office.

L'histoire se répète une fois de plus, puisque ce n'est pas la première fois que la Catalogne institutionnelle, possédant une conscience aiguë de son identité se révolte et réclame à cor et à cris la liberté de choisir son destin. Sentiment de révolte exprimé au cours des temps avec plus au moins d'empressement et de véhémence, inversement proportionnel à l'amour ou au désamour avec l'Espagne. Le fond de la question catalane n'est pas ou ne devrait pas être économique, financier ou matériel. C'est fondamentalement une question d'identité. Savoir si les Catalans indépendants de l'Espagne seront plus ou moins riches, cela devrait être une question secondaire malgré son importance. C'est aux Catalans de savoir s'ils sont prêts à payer politiquement et financièrement le prix de la liberté et combien de souverainistes sont réellement prêts à accepter le risque d'une Catalogne libre, souveraine et indépendante, même si elle est moins riche et puissante, avec le risque d'un avenir incertain mais entièrement assumé collectivement et solidairement, plutôt que le statut quo avec la rassurante certitude de la servitude ou de la soumission, qui se décharge avec soulagement du fardeau de son destin sur d'autres épaules supposées plus solides. Etre ou ne pas être. Survivre ou périr. Résister ou disparaître. L'irrédentisme catalan n'est qu'un exemple parmi tant d'autres dans l'histoire de l'humanité des peuples qui se battent, résistent et refusent de disparaître et de s'effacer de la mémoire de l'humanité au nom des racines et de la mémoire de ceux qui les ont précédés et contribués par leur apport à leur existence.

Ce texte est le troisième volet d'un ensemble rédigé par cet auteur. Voici la première partie, disponible en cliquant ici.


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