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Сентябрь
2015

Elections en Grèce: l'organisation coûtera 33,2 millions d'euros

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GRÈCE - Le ministre de l’Intérieur a révélé cette semaine que les élections organisées dimanche 20 septembre coûteraient 33,2 M€ à la Grèce alors que le pays est déjà à court d’argent.

Les Grecs sont appelés aux urnes après la démission de leur Premier ministre, Alexis Tsipras, le mois dernier. Celui-ci a été contraint à la démission suite à la défection d’une partie conséquente des députés de Syriza, du fait des accords de renflouement conclus entre la Grèce et ses créanciers internationaux. Alexis Tsipras espère obtenir dimanche un nouveau mandat de Premier ministre.

La majeure partie du budget des élections, soit environ 26,7 M€, est réservée à la rémunération des comités électoraux chargés de superviser les bureaux de vote et des représentants qui surveilleront le dépouillement, annonçait le site grec TVXS News lundi 14 septembre. Une autre part ira à l’équipement des bureaux de vote (urnes, isoloirs, etc.).

La Grèce épuisée par la crise

La Grèce verse également des subventions aux partis politiques pour leur campagne, pour un total d’environ 3,5 M€, selon la chaîne grecque News 247. La moitié de cette somme est allouée en fonction du nombre de sièges remportés au Parlement en janvier, et 10% en fonction de ceux qu’ils ont gagnés lors des élections européennes. Le financement destiné au parti d’extrême droite Aube dorée est différé, les chefs du parti étant actuellement en procès, accusés d’activités criminelles.

Le vote de dimanche sera le troisième de l’année en Grèce, après les élections nationales qui ont amené Tsipras au pouvoir en janvier et un référendum national, en juillet, sur les accords de renflouement du pays. Selon TVXS, les élections de janvier ont coûté 50,5 M€ aux contribuables, et le référendum, 26,2 M€.

Le coût de ces nouvelles élections est très lourd à porter, alors que la Grèce est épuisée par des années de crise économique. Confronté à une dette de 311 M€, le pays a obtenu un prêt de ses créditeurs internationaux au mois d’août, en échange de sévères réformes d’austérité. Austérité qui a déjà fait diminuer le PIB de 22,8% depuis 2007, selon un rapport de l’OCDE.

Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Guillemette Allard-Bares pour Fast for Word.


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