Patrick Devedjian: les Allemands "nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des arabes"
POLITIQUE - Les Allemands "nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des arabes", a lancé vendredi le député des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian (Les Républicain) dans ce qui se voulait être une boutade lors d'une conférence de presse à la préfecture de région d'Ile-de-France.
"Ils nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des arabes", a lâché l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, alors que le préfet Jean-François Carenco évoquait incidemment la situation des réfugiés syriens et irakiens en provenance d'Allemagne que la France s'apprête à accueillir. Un millier de réfugiés syriens et irakiens que la France s'est engagée à prendre en charge ont commencé à arriver d'Allemagne mardi.
Peu après, Patrick Devedjian s'est fendu d'un tweet regrettant une "boutade humoristique [...] déplacée".
Malgré ces excuses, plusieurs élus de gauche ont tiré à boulets rouges sur le président du conseil général des Hauts-de-Seine. La fédération socialiste du 92 a notamment demandé sa démission "immédiate" de la présidence du conseil départemental. "Le département n'a pas vocation à être le réceptacle des propos frelatés de M. Devedjian sous couvert d'humour. A la fin de sa carrière politique, ses engagements de jeunesse dans des groupuscules d'extrême droite refont surface", réagit la fédération dans un communiqué.
"Ils nous ont pris nos juifs, ils nous rendent des arabes", a lâché l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, alors que le préfet Jean-François Carenco évoquait incidemment la situation des réfugiés syriens et irakiens en provenance d'Allemagne que la France s'apprête à accueillir. Un millier de réfugiés syriens et irakiens que la France s'est engagée à prendre en charge ont commencé à arriver d'Allemagne mardi.
Peu après, Patrick Devedjian s'est fendu d'un tweet regrettant une "boutade humoristique [...] déplacée".
Ma boutade humoristique était effectivement déplacée. Je la regrette d'autant plus que j'organise moi même l'accueil des malheureux réfugiés
— Patrick Devedjian (@DevedjianP) 11 Septembre 2015Malgré ces excuses, plusieurs élus de gauche ont tiré à boulets rouges sur le président du conseil général des Hauts-de-Seine. La fédération socialiste du 92 a notamment demandé sa démission "immédiate" de la présidence du conseil départemental. "Le département n'a pas vocation à être le réceptacle des propos frelatés de M. Devedjian sous couvert d'humour. A la fin de sa carrière politique, ses engagements de jeunesse dans des groupuscules d'extrême droite refont surface", réagit la fédération dans un communiqué.
Propos immondes de Patrick Devedjian. La haine en barres et la bêtise en bandoulière.
— Ian Brossat (@IanBrossat) 11 Septembre 2015La droite qui se dit "républicaine" fait surtout honte à la République #devedjian http://t.co/8RRBsD8zQw
— Pascale Boistard (@Pascaleboistard) 11 Septembre 2015"Les Républicains", c'est une tête de gondole. L'arrière-boutique est de plus en plus nauséabonde... https://t.co/ym2u0Q6DpG
— Daniel Goldberg (@GoldbergDaniel) 11 Septembre 2015LIRE AUSSI :
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