Migrations politiques et climatiques, le «cocktail toxique» qui empoisonne toute la planète
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Dans un cycle toujours plus vicieux, des conflits forcent des populations à partir de chez elles –avant que des inondations ou des glissements de terrain les obligent à abandonner les tentes de l'ONU où elles avaient trouvé refuge. Un marais n'est pas un endroit où vivre sous la tente. La boue se transforme en ruisseau ou en torrent de crasse lorsque la pluie arrive, faisant grouiller les moustiques et les maladies qu'ils charrient. Les maigres matelas se détrempent et vous contraignent à dormir dans une humidité malsaine.
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À Bentiu, capitale d'Unité, État du nord du Sud-Soudan, cette situation est désormais la norme pour au moins 70.000 personnes. Depuis 2013, une interminable guerre civile force les populations à partir de chez elles, fuyant les groupes armés et leurs raids d'une violence extrême. Mais sans infrastructure d'urgence suffisamment bien pensée et résistante pour gérer l'afflux de déplacés, les réfugiés intérieurs sont obligés de s'en remettre aux camps des Nations Unies les plus proches. Ces sites peuvent éclore dans des endroits inhospitaliers, autant d'expédients de fortune offrant un peu de protection à des populations toujours plus vulnérables. À Bentiu, l'urgence a fait s'installer le camp dans une zone humide. Et lorsqu'il pleut, la vie dans le marais devient exactement comme vous pouvez l'imaginer: indigente. Au Sud-Soudan, ... Lire la suite
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