Faut-il être le futur Steve Jobs pour avoir le droit d'être sauvé et accueilli?
0
On a déjà parlé ici du danger qui consiste à justifier l’accueil de réfugiés par la mise en avant d’argument utilitaires: principalement économiques —les migrants sont une force de travail utile– et démographiques– ils combleront les trous de nos pyramides des âges de sociétés vieillissantes. Encore une fois, il ne s’agit pas de tenir le discours inverse, affirmant que l’immigration serait globalement un poids pour les sociétés d’accueil, simplement se cacher derrière un discours utilitariste est ambigu et parfois hors sujet.
À LIRE AUSSI François Hollande emploie le mot «réfugiés» (et non migrants) Lire
Ce n’est pas pour faire plaisir aux sociétés d’accueil que les vagues de migrations actuelles ont lieu; et ce n'est pas –que– par opportunisme économique que les réfugiés doivent être accueillis, mais parce que les situations qui sont fuies sont catastrophiques. Depuis quelques jours, on trouve sur les réseaux sociaux une illustration concrète de cette approche utilitariste. C’est un tweet qui contient une photo iconique en noir et blanc de Steve Jobs, accompagnée d’un texte rappelant qu’il est le fils d’un immigré syrien (son père était parti aux Etats-Unis dans les années 1950 pour y étudier.) Le migrant, un «capital humain» Selon The Independent, c’est l’entrepreneur David Galbraith, à qui on doit entre autres d’avoir confondé l’incubateur où le site Yelp a été lancé et d’avoir ... Lire la suite
À LIRE AUSSI François Hollande emploie le mot «réfugiés» (et non migrants) Lire
Ce n’est pas pour faire plaisir aux sociétés d’accueil que les vagues de migrations actuelles ont lieu; et ce n'est pas –que– par opportunisme économique que les réfugiés doivent être accueillis, mais parce que les situations qui sont fuies sont catastrophiques. Depuis quelques jours, on trouve sur les réseaux sociaux une illustration concrète de cette approche utilitariste. C’est un tweet qui contient une photo iconique en noir et blanc de Steve Jobs, accompagnée d’un texte rappelant qu’il est le fils d’un immigré syrien (son père était parti aux Etats-Unis dans les années 1950 pour y étudier.) Le migrant, un «capital humain» Selon The Independent, c’est l’entrepreneur David Galbraith, à qui on doit entre autres d’avoir confondé l’incubateur où le site Yelp a été lancé et d’avoir ... Lire la suite