L'Union européenne encourage les écoles à promouvoir le sport et l'activité physique
SPORT - La Semaine européenne du Sport (EWoS) qui se déroule du 7 au 13 septembre 2015 est l'occasion d'inciter les Européens de moins en moins actifs à se remettre en mouvement. Pour sensibiliser le plus de citoyens possible, la Commission européenne a structuré sa Semaine autour de quatre secteurs : l'éducation, l'environnement de travail, les sports de plein air et les clubs de sport et centres de remise en forme. Le mardi 8 septembre, les activités conduites dans toute l'Europe (au niveau local, national et européen) se concentreront sur l'éducation. Le think tank Sport et Citoyenneté est l'un des partenaires européens majeurs de cet événement.
Les recherches récentes sur l'activité physique démontrent que les jeunes d'aujourd'hui sont moins actifs que les jeunes des générations précédentes.
L'initiative internationale "Designed to Move" avance en effet que les enfants abandonnent l'activité physique de plus en plus tôt. Elle montre également que les dix premières années de la vie sont essentielles pour assurer un engagement durable envers le sport et l'activité physique. Une situation globale alarmante qui nécessite un regroupement des intelligences et une action immédiate. En agissant sur les lieux d'éducation (les écoles de la maternelle au lycée ainsi que les universités) et en sensibilisant les parents, la Commission européenne et ses partenaires visent - dans le cadre de cette Semaine européenne du Sport - à changer les habitudes et encourager l'activité physique et sportive des jeunes dans et en dehors du temps scolaire, mais aussi tout au long de la vie.
Selon la Commission européenne et ses partenaires, la promotion du sport et de l'activité physique à l'école (à l'occasion des cours d'éducation physique et sportive (EPS) mais aussi dans d'autres disciplines) s'intègre directement dans le programme d'éducation personnelle, sociale, sanitaire et économique. En effet, l'activité physique et sportive a une influence positive sur la santé et le développement cognitif et socio-émotionnel des enfants. Par le sport, ils apprennent à gagner, à perdre, à coopérer et à respecter leurs adversaires et coéquipiers. Les recherches menées dans le cadre de l'initiative « Designed to Move » montrent également que les enfants actifs réussissent mieux. Ils ont de meilleurs résultats scolaires, un meilleur comportement, une meilleure santé et une meilleure vie. Les lieux d'éducation sont idéals pour inculquer ces savoirs à tous les enfants quelque soit leur niveau initial de pratique, leur sexe, leurs capacités physiques, leur culture et leur situation socio-économique. Le sport scolaire (qui se déroule en dehors du temps scolaire) est un des meilleurs outils mis en place en Europe pour permettre aux jeunes de découvrir une grande variété de sports de manière encadrée et quasiment gratuite.
Depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009, l'Union européenne a une compétence d'appui dans le domaine sportif. Dans le cadre de cette compétence, l'Union encourage les Etats membres à échanger sur leurs pratiques et formule des recommandations auprès des Etats membres sur la base du travail d'un groupe d'experts qui se réunit deux fois par an. Le dernier rapport recommande notamment de promouvoir les exercices de motricité chez les jeunes enfants et d'aider à la mise en place de liens entre le secteur du sport, les autorités locales et le secteur privé. A travers la Semaine européenne du Sport, la Commission européenne souhaite inciter les Etats membres à soutenir les professeurs d'EPS et le reste du corps enseignant pour la mise en place de cours plus actifs et à faire appel aux clubs de sport locaux pour combler les manques d'expertise ou de matériel. La Semaine européenne du Sport est aussi l'occasion de faire le tour d'Europe des bonnes pratiques et de voir comment se comporte la France dans ce domaine.
Selon le rapport Eurydice sur les Chiffres clés des enseignants et des chefs d'établissement en Europe de 2013, la France est le pays européen où le nombre d'heures moyen d'EPS est le plus important (108h par an). C'est aussi l'un des huit pays où l'EPS peut être obligatoire jusqu'à l'université, et les écoles soutiennent le sport scolaire comme de nombreuses écoles européennes. La réforme des rythmes scolaires à l'école primaire mise en place à la rentrée 2014, instaurant notamment des temps d'activités périscolaires (TAP), est un premier pas pour permettre aux élèves d'avoir un meilleur accès aux activités physiques et sportives.
Si la France est plutôt bonne élève, nos voisins européens appliquent des dispositifs intéressants. A titre d'exemple, en 2014 en République Tchèque, le Comité National Olympique a mis en place un programme sportif et éducatif dans les écoles primaires centré sur la pratique de certaines disciplines sportives pendant les cours d'EPS. A la fin de l'année scolaire, chaque enfant a reçu un certificat stipulant ses points forts, ses points faibles, des conseils pour progresser et une liste de clubs sportifs qui pourrait leur convenir près de chez eux. Le Comité Olympique tchèque a impliqué des athlètes de haut niveau afin de motiver les enfants et les écoles à participer au projet. A l'image de cette dernière, de nombreuses pratiques adoptées par nos voisins ont fait leur preuve et seront mis à l'honneur ce mardi 8 septembre.
Les recherches récentes sur l'activité physique démontrent que les jeunes d'aujourd'hui sont moins actifs que les jeunes des générations précédentes.
L'initiative internationale "Designed to Move" avance en effet que les enfants abandonnent l'activité physique de plus en plus tôt. Elle montre également que les dix premières années de la vie sont essentielles pour assurer un engagement durable envers le sport et l'activité physique. Une situation globale alarmante qui nécessite un regroupement des intelligences et une action immédiate. En agissant sur les lieux d'éducation (les écoles de la maternelle au lycée ainsi que les universités) et en sensibilisant les parents, la Commission européenne et ses partenaires visent - dans le cadre de cette Semaine européenne du Sport - à changer les habitudes et encourager l'activité physique et sportive des jeunes dans et en dehors du temps scolaire, mais aussi tout au long de la vie.
Selon la Commission européenne et ses partenaires, la promotion du sport et de l'activité physique à l'école (à l'occasion des cours d'éducation physique et sportive (EPS) mais aussi dans d'autres disciplines) s'intègre directement dans le programme d'éducation personnelle, sociale, sanitaire et économique. En effet, l'activité physique et sportive a une influence positive sur la santé et le développement cognitif et socio-émotionnel des enfants. Par le sport, ils apprennent à gagner, à perdre, à coopérer et à respecter leurs adversaires et coéquipiers. Les recherches menées dans le cadre de l'initiative « Designed to Move » montrent également que les enfants actifs réussissent mieux. Ils ont de meilleurs résultats scolaires, un meilleur comportement, une meilleure santé et une meilleure vie. Les lieux d'éducation sont idéals pour inculquer ces savoirs à tous les enfants quelque soit leur niveau initial de pratique, leur sexe, leurs capacités physiques, leur culture et leur situation socio-économique. Le sport scolaire (qui se déroule en dehors du temps scolaire) est un des meilleurs outils mis en place en Europe pour permettre aux jeunes de découvrir une grande variété de sports de manière encadrée et quasiment gratuite.
Depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009, l'Union européenne a une compétence d'appui dans le domaine sportif. Dans le cadre de cette compétence, l'Union encourage les Etats membres à échanger sur leurs pratiques et formule des recommandations auprès des Etats membres sur la base du travail d'un groupe d'experts qui se réunit deux fois par an. Le dernier rapport recommande notamment de promouvoir les exercices de motricité chez les jeunes enfants et d'aider à la mise en place de liens entre le secteur du sport, les autorités locales et le secteur privé. A travers la Semaine européenne du Sport, la Commission européenne souhaite inciter les Etats membres à soutenir les professeurs d'EPS et le reste du corps enseignant pour la mise en place de cours plus actifs et à faire appel aux clubs de sport locaux pour combler les manques d'expertise ou de matériel. La Semaine européenne du Sport est aussi l'occasion de faire le tour d'Europe des bonnes pratiques et de voir comment se comporte la France dans ce domaine.
Selon le rapport Eurydice sur les Chiffres clés des enseignants et des chefs d'établissement en Europe de 2013, la France est le pays européen où le nombre d'heures moyen d'EPS est le plus important (108h par an). C'est aussi l'un des huit pays où l'EPS peut être obligatoire jusqu'à l'université, et les écoles soutiennent le sport scolaire comme de nombreuses écoles européennes. La réforme des rythmes scolaires à l'école primaire mise en place à la rentrée 2014, instaurant notamment des temps d'activités périscolaires (TAP), est un premier pas pour permettre aux élèves d'avoir un meilleur accès aux activités physiques et sportives.
Si la France est plutôt bonne élève, nos voisins européens appliquent des dispositifs intéressants. A titre d'exemple, en 2014 en République Tchèque, le Comité National Olympique a mis en place un programme sportif et éducatif dans les écoles primaires centré sur la pratique de certaines disciplines sportives pendant les cours d'EPS. A la fin de l'année scolaire, chaque enfant a reçu un certificat stipulant ses points forts, ses points faibles, des conseils pour progresser et une liste de clubs sportifs qui pourrait leur convenir près de chez eux. Le Comité Olympique tchèque a impliqué des athlètes de haut niveau afin de motiver les enfants et les écoles à participer au projet. A l'image de cette dernière, de nombreuses pratiques adoptées par nos voisins ont fait leur preuve et seront mis à l'honneur ce mardi 8 septembre.
Le think tank Sport et citoyenneté soutient cette initiative. Plus d'informations ici.
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