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Сентябрь
2015

Un arbre peut en cacher un autre

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Les vététistes et promeneurs ne respectent pas les signalisations indiquant les coupes de bois. Les bûcherons appellent à la prudence.

"Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de bruits de tronçonneuses qu'il n'y a pas de danger", s'évertue à expliquer Pierre-André Scheidegger, entrepreneur forestier à Saint-Cergue. Ce dernier est plus qu'exaspéré par le manque de respect de celles et ceux qui pratiquent marche ou vélo en forêt, s'autorisant à traverser des zones de coupes de bois pourtant signalées aussi clairement qu'explicitement.

A l'en croire, ces faits ne sont pas occasionnels, mais systématiques. D'aucuns sont convaincus que parce qu'ils connaissent le chemin, ou parce qu'ils n'entendent pas de bruits de moteurs, il n'y a pas de risques, ce qui est clairement faux. Tant que le chantier de coupe n'est pas terminé, il n'est pas sécurisé, quand bien même les ouvriers forestiers font en sorte de limiter les risques. Ce n'est pas parce que les bûcherons ne sont pas sur place qu'un caillou devenu instable après l'évacuation d'un arbre ne va pas débouler. Ou qu'une branche fragile cède avant que le chantier ne soit entièrement sécurisé à la fin de l'ouvrage.

"Il nous arrive fréquemment de retrouver les panneaux de signalisation à terre, ou même les rubalises coupées en petits morceaux" , déplore cet entrepreneur. Cette signalétique n'est pas mise en place pour embêter les amateurs de balades en forêt, mais bien pour les protéger. SYLVIE RUFFET