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Les prix de l'essence au plus bas depuis plus de trois ans, selon des données ministérielles

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Le litre de super SP95-E10, essence la plus vendue, se vendait à 1,5992 euro, selon une moyenne établie par le ministère de la Transition écologique au 19 décembre dernier, soit son plus bas niveau depuis octobre 2022. Même tendance pour le SP95 et le SP98.

Le litre de gazole, qui représente 65% des volumes de ventes de carburants, se vendait à 1,5299 euro en moyenne, soit son plus bas niveau depuis plus de quatre ans, exception faite d'une baisse marquée en avril dernier.

La baisse des cours de l'or noir, qui se négociait ces derniers jours autour de 60 dollars le baril, est "la cause principale" de cette baisse des prix à la pompe, souligne Francis Pousse, président des stations-service et énergies nouvelles au sein du syndicat professionnel Mobilians (entreprises des services de l'automobile) qui représente 5.800 stations-service traditionnelles (hors grande distribution).

L'accroissement cette année de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ainsi que de celle d'autres pays, combiné à des inquiétudes sur la demande, pèsent sur les cours.

Autre facteur favorable à un allègement de la facture, "un euro qui s'est réaffermi" par rapport au dollar, souligne M. Pousse.

Enfin, à l'approche des départs en vacances de Noël, "un certain nombre de distributeurs ont fait des opérations manifestement agressives sur les prix", a indiqué à l'AFP Olivier Gantois, directeur de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).

Néanmoins, les stations-service françaises pourraient connaître un petit renchérissement des prix à la pompe en début d'année: les pétroliers français ont averti fin novembre que les carburants augmenteraient de 4 à 6 centimes le litre à compter du 1er janvier prochain, conséquence de l'évolution du dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE).

Ce dispositif créé en 2005, qui repose sur le principe du pollueur-payeur, oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions de réduction de la consommation d'énergie et d'amélioration de l'efficacité énergétique, une obligation revue à la hausse par le gouvernement à compter du 1er janvier.

La répercussion de cette hausse sur les prix à la pompe devrait s'étaler sur les quinze premiers jours de janvier, selon M. Pousse.