JULIEN RATAJCZAK NOUS PARLE DE SON PARCOURS SCOLAIRE
Entre terrain et salle de cours, Julien Ratajczak nous retrace sa scolarité avec un parcours adapté, rendu possible par le soutien des entreprises et la taxe d’apprentissage.
Le jeune talonneur de 22 ans a obtenu un bac STMG en 2021 au lycée Painlevé, en double cursus avec les équipes jeunes et l’académie Pôle Espoir. Durant cette période, en internat au lycée Arbez Carme, Julien devait jongler avec de nombreux allers-retours. Les journées étaient bien remplies, avec parfois des séances de musculation entre midi et deux à Arbez Carme avant de repartir rapidement pour une après-midi de cours à Painlevé. Les journées pouvaient s’étendre de 8h à 18h, avant d’enchaîner avec les entraînements au centre de Marchon.
Quel diplôme as-tu obtenu dans le cadre de ta formation ?
« J’ai intégré un BTS NDRC directement au sein du club, dans les locaux de Marchon, que j’ai validé après deux ans en réalisant des stages à Immobilis à Oyonnax, dans l’idée de m’orienter vers l’immobilier. Ensuite, j’ai poursuivi avec un bachelor immobilier à Lyon. Ce cursus était plus complexe à concilier avec les exigences d’un joueur de haut niveau, notamment en raison des absences liées aux entraînements et aux déplacements, et je n’ai pas pu valider cette année. Aujourd’hui, j’ai poursuivi ce parcours avec une formation en ligne de négociateur immobilier, d’un niveau équivalent à un BTS, qui me permet d’avancer à mon rythme. »
Comment était rythmée une journée type ?
« Lorsque j’étais en BTS, mon emploi du temps s’articulait autour du rugby. Les jours où l’on s’entraînait le matin, les cours avaient lieu l’après-midi directement au centre d’entraînement. Le mercredi, qui était généralement notre jour « off » rugby, était consacré entièrement aux cours. L’organisation pouvait aussi varier en fonction des entraînements avec le groupe professionnel ou des déplacements pour les matchs, notamment le vendredi. »
En quoi l’équilibre entre l’école et l’entraînement t’a-t-il permis de réussir dans les deux domaines ?
« Cet équilibre m’a permis de préparer l’après-carrière, ce qui est essentiel dans un sport où rien n’est jamais garanti. On ne peut pas être sûr de percer professionnellement dans un milieu aussi compétitif, une carrière de rugbyman ne dure pas toute une vie.
Le fait de poursuivre mes études m’a donné une certaine stabilité et m’a permis de garder un cadre en dehors du rugby, tout en me projetant sur l’avenir. »
La Taxe d’apprentissage constitue une ressource essentielle pour notre Formation, et plus précisément notre Lycée Technique Privé qui propose à nos jeunes joueurs une formation formation adaptée et individualisée permettant d’allier une formation rugbystique de haut niveau et une formation scolaire ou professionnelle.
En 2024, vous étiez 1 253 employeurs à nous avoir versé votre Taxe d’apprentissage et nous vous remercions car cela a permis de financer les études de 17 élèves inscrits sur des formations post-Bac (BTS MCO et BTS NDRC), avec un taux de réussite de 90%.
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